C'est toujours facile de balayer d'un coup les critiques, encore faut-il proposer de vrais arguments pour soutenir son point de vue.

Ce que tu dis sur les qualifications par exemple sous-entend que leur issue est forcément favorable au joueur. Si le niveau de difficulté est correctement réglé, cela n'implique pas automatiquement que tu vas finir en pole position, ce n'est pas là l'unique attrait de ces phases. C'est juste qu'elles permettraient plus de variété dans ta place de départ. Un circuit que tu as bien géré, tu pars premier ou même cinquième ; un autre que tu ne connais pas assez, tu es en bout de grille, etc.

De plus, concernant les championnats. Je ne comprends pas non plus comment on peut défendre le principe très archaïque de devoir terminer la course en 1ère, 2e ou 3e position pour avoir le droit d'avancer. Cela sous-entend que le plaisir ne peut venir que de la victoire, ce qui, à mon sens, n'est pas le but premier d'un jeu de conduite.

Quand je dois me battre pour tenir une 7e place parce que l'IA est au niveau, que les conditions météorologiques ajoutent des difficultés ou que je ne suis pas en forme, je prends un vrai plaisir à conduire et à préserver cette place. Être puni à la fin avec l'obligation de la refaire parce que je ne peux avancer sans être arrivé sur le podium, je trouve ça dépassé.

Dans un championnat, tu continues et tu assumes ton résultat. Le système de Forza pousse plus au crime parce que les joueurs vont parfois être plus tentés de baisser le niveau de difficulté, ou d'utiliser les rewinds, plutôt que de vraiment se pousser dans leurs derniers retranchements. Qu'on soit bien clair, je ne demande absolument pas un mode carrière scénarisé, juste une structure en championnat plus en accord avec le sport auto.

Que tu sois obligé de gagner les showcases, c'est normal, ça fait partie de la philosophie du truc. Mais une course ne devrait pas t'empêcher de progresser dans la carrière. Finalement, ça incite aussi à jouer de façon plus agressive, à taper les adversaires (sachant en plus que les contacts sont très permissifs au niveau des dégâts) ou à couper comme un porc (ce que l'IA fait d'ailleurs aussi).

Sauf que PGR avait un ADN arcade qui tranche avec celui de Forza. Comme je n'utilise pas le rewind (à tort peut-être), je suis déjà du genre à relancer une course si je fais un contact trop appuyé avec un adversaire, donc si en plus je dois refaire une course je ne sais combien de fois parce que je ne suis pas arrivé au moins 3e, ça devient très frustrant et je finis par faire autre chose.

Certes, mais recommencer une course quand tu as bien conduit, parce que tu n'es pas sur le podium (car oui on peut bien conduire, être satisfait de sa course et être en milieu de tableau après tout :p), c'est agaçant.

Il y a un bon feeling PGR sur Prague (déjà dans le 5) et Rio. En plus, les spectateurs y sont nettement plus remuants, comme dans les jeux Bizarre. Dommage de ne pas en proposer plus, parce que bon les circuits sont souvent moins grisants.

Plus que les conditions dynamiques, ce qui fait léger, c'est surtout le peu de circuits proposés avec la pluie ou la nuit. C'est une grosse nouveauté et ça ne concerne que 7/8 environnements. La progression dans la carrière est archaïque à mon sens, mais au moins, il y a une certaine variété dans les tracés proposés. Sur les 4 premiers volumes, on ne fait jamais les mêmes tracés exactement (ou alors les conditions changent). Dommage donc de ne pas avoir plus de circuits concernés par la pluie et la nuit.

Oui en effet, mais bon, c'est tellement habituel que ça devient normal, comme une marque de fabrique. ^^

Pour te faire plaisir, je le rajoute, dans un langage de vieux en plus. ;)