@Pikman : Excellent ce jeu, j'ai fait 5-6 parties au moins, ça se joue à l'infini, c'est prenant et ça se joue rapidement.

Sinon moi c'est Terraforming Mars (que j'aimerai bien voir débarquer sur Xbox un jour), ce jeu est tellement bon dans ses possibilités, il n'y a pas une partie qui se ressemble.

Petite question pour les fous des jeux de société. N'y aurait-il pas un jeu de société à plusieurs qui comporte différentes possibilités de victoire ? Je veux dire, par exemple pour gagner il faut avoir le plus de territoires mais si on a tous les ports alors on peut aussi avoir plein de bonus qui vous font passer devant celui qui avait le plus de territoires (je sais pas si je suis bien clair). Je me demande si je n'avais pas vu un jeu qui présentait un plateau avec des iles, il y avait un but principal mais aussi des buts secondaires qui pouvaient faire basculer le décompte final des points de victoire. Je me demande aussi si ce n'était pas un jeu de Bruno Cathala. Alors je ne recherche pas forcément ce jeu en particulier, mais un jeu de société qui serait sur ce principe : un but principal mais également des autres façons de gagner par d'autres moyens "détournés", ça me plairait bien. Si vous connaissez quelque chose du genre, je suis preneur.

Je ne sais pas si ça correspond à ta requête, mais par exemple dans 7 Wonders les joueurs doivent accumuler des points de victoire mais sont libres de choisir leur stratégie pour les cumuler: commerce, guerre, monuments/construction, science etc...

Le jeu de Bruno Cathala (et Ludovic Maublanc) avec des îles, ce ne serait pas Cyclades, hasard ? Si c'est le cas il n'y a qu'un objectif de victoire : contrôler 2 métropoles à la fin d'un tour de jeu, "contrôler" ne voulant pas forcément dire "construire" : on peut les prendre aux adversaires pas la force.

En fait il y a beaucoup de jeu de gestions/développement qui, se gagnant au points de victoire, offrent différentes manières d'engranger ces points. Dans Scythe, par exemple, il faut remplir 6 grands objectifs pour déclencher la fin de la partie. Ces objectifs sont générateurs de points de victoire mais ce n'est pas parce qu'un joueur est le seul à remplir les 6 objectifs qu'il a automatiquement gagné la partie... car les points peuvent être récupéré d'autres façons. J'ai déjà vu des parties de Scythe où des joueurs n'avaient atteints que trois des 6 objectifs et gagnaient quand même, parfois avec une confortable avance, parce qu'ils avaient pris soin de maxer leur indice de popularité qui, lors du décompte final, influe directement sur le nombre de points gagnés dans les différents secteurs du jeu (grands objectifs, territoires contrôlés, ressources contrôlées).

Il y a également des jeux où chaque joueur à un objectif ou une condition de victoire secrète.

@GTB : j'ai vu pour Patrick Parabox, le truc c'est que je ne suis pas un joueur PC (même si j'ai fait une entorse à cette règle récemment pour le génial Inscyption). Mais je guetterai une sortie sur PS4/PS5.

Cryoakira l’a déjà mentionné : Unmatched c’est un mix détonnant entre un jeu d’affrontement à figurines et une mécanique de gestion de main de cartes (pas de deckbuilding ici chaque paquet de carte étant « fermé »).

Sur un principe similaire on a récemment eu le très kickstarté Twisted Fables. Mais là où ce dernier était une usine à gaz ludique surproduite et flanquée d’une direction artistique très flashy et « fan service » d’assez mauvais goût, Unmatched lui bénéficie de règles simples qui privilégient la fluidité du jeu, la tension des affrontements et leur aspect tactique. Car les règles ont beau être simples et aller à l’essentiel, Unmatched offre une surprenante profondeur de jeu. A la gestion du deck de carte (unique pour chaque personnage) s’ajoute celles des déplacements du héros et des ses éventuels acolytes sur le plateau. Chaque boîte de jeu propose deux terrains d’affrontements avec parfois des règles spéciales (passages secrets qui font office de raccourcis dans la boîte Cobble & Fog). Le principe étant de faire s’affronter « à armes inégales » des personnages emblématiques de la culture (pop et classique) : Dracula, Le Petit Chaperon Rouge, le Roi Arthur, Méduse, L’homme Invisible, Sherlock Holmes, Alice… Chaque personnage se joue de façon très différente des autres et il faut à chaque fois adapter sa stratégie aux points forts et aux points faibles du héros que l’on a choisi.



Rentrer dans Unmatched c’est un peu comme rentrer dans Magic The Gathering… On en veut toujours plus. Plus de boîtes, de héros, de possibilités. Ça tombe bien : le jeu est un vrai succès et les éditeurs Restoration Games, Mondo Games (émanation ludique de Mondo qui confère au jeu de Rob Daviau sa direction artistique très marquée mais terriblement classe loin des délire d’ado boutonneux de Twisted fables) et Iello (pour la VF) ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Chez nous, le jeu propose actuellement 2 grosses boîtes avec 4 héros et 2 petites boîtes avec 2 héros. Sont en chemin : Buffy vs les Vampires (étonnant mais pourquoi pas surtout avec une DA signée Mondo), Jurassic Park (les raptors vs le chef de la sécurité Dennis Nedry), Bruce Lee, des personnages Marvel (ça surprend quelqu’un ?) et une 2e boîte « Combat de Légendes ». Bref, pour les accros comme moi, pas de souci: les occasions de se mettre sur la gueule seront encore nombreuses. Concernant le matériel de jeu : il est superbe. J’ai déjà parlé de la direction artistique que personnellement je trouve très réussie mais au-delà de ça tout, jusqu’au thermoformage de rangement dans la boîte, a fait l’objet d’une conception soignée. On retrouve, là encore, la patte Mondo.

Un dernier mot sur les configurations de jeux. C’est un jeu pour deux joueurs. Oubliez par conséquent les configurations 3 et 4 joueurs en équipe totalement bâtardes et absolument pas satisfaisantes car elles introduisent de vrais déséquilibres et une dimension chaotique assez malvenue dans un jeu à l’aspect tactique prononcé. Si vous avez 2 boîtes de jeu et 3 potes à disposition, le mieux est d’organiser un mini tournoi : un tirage au sort, deux parties de qualification en 1v1 puis une finale et une petite finale. Les parties étant courtes, le jeu encourage complètement cette façon de jouer. C’est à mon sens la seule façon viable d’apprécier Unmatched à 4. A 3 on peut également faire un « King of the Hill ».

Ah ben c'est un jeu dont j'ai souvent entendu parler en bien. Va falloir que je me documente un peu plus ais ça pourrait parfaitement correspondre à mon idée. Ah, peut-être. En fait je mélange probablement des souvenirs. Y'a une époque (5-6 ans ?) où j'avais regardé pleins de vidéos de jeux de société, notamment des "expliparties" de Tric Trac TV et d'autres de Yahndrev (videoregles). Et je sais pas, je revois un jeu où y'avait des iles mais si ça se trouve c'était pas celui de Cathala mais un autre. Bref...


Mais du coup Scythe ça m'intéresse ! Et un jeu à victoires secrètes aussi ça me parle, mais alors je ne me souviens pas de quel jeu il peut s'agir... Tu as un exemple de jeu de ce genre à conseiller ?

Bon, vous l'aurez compris, je m'achèterai bien un petit jeu de société vu que j'achète plus de jeu vidéo en ce moment. En plus c'est plus écologique, ça ne demande pas 'électricité et ça durera longtemps. 

Oh pour 7 Wonders (et ses extensions par la suite) tu peux foncer, ça fait parti des piliers incontournables. Après, tout dépend de ce que tu cherches comme type d'expérience. 7 Wonders tu peux bouffer les règles en 20 min, elles sont assez accessibles, et une partie dure 40-45min, jusqu'à 7 joueurs pour certaines extensions (2 joueurs only pour d'autres). Mais t'as des jeux plus light, "moins profonds", ou au contraire des jeux beaucoup plus profonds (et les règles qui vont avec), optimisés pour 4 joueurs à 2h la partie.

Pikmin> J'ai a-do-ré Inscryption! Pour Patrick's Parabox, le dev dit que les consoles (la Switch surtout) sont sur sont radar mais il ne sait pas quand encore.

Moins d'une heure la partie, ça me paraît idéal. Je suis pas fermé aux jeux plus longs, mais force est de constater que c'est dur de trouver les occasions pour jouer à des jeux plus velus. Un des jeux que j'aime le plus, c'est Citadelles. Mais je n'y ai joué que très peu de fois, car pour apprécier il faut être nombreux, et rien que l'explication, malgré les cartes des personnages qui résument bien, et la perspective de jouer plus d'une heure, en général ça rebute.

Mais du coup 7 Wonders, s'il y a plusieurs version, je prends quoi ? J'ai cru comprendre qu'il y a une version récente "Nouvelle édition" mise à jour, plus compréhensible et qui prend moins de place sur le plateau de jeu. C'est bon ?

Attention Scythe est un gros jeu complexe. Ne pas espérer faire une partie en moins de 2h (limite vraiment basse si tout le monde connaît bien le jeu et joue vite).

Troyes est intéressant car les objectifs de victoire sont en partie secrets. En fait chaque joueur a connaissance de seulement 1 des 3 ou 4 objectifs communs qui seront évalués en fin de partie pour récolter des points de victoire; Et comme il n'y a que 6 cartes objectifs dans le jeu, il faut observer ce que font les autres joueurs pour essayer de deviner quels sont les objectifs en jeu et orienter sa stratégie. C'est très original et Troyes est un p***** de bon jeu mais assez "expert" lui aussi... donc pas pour tout le monde.

Il y a souvent des rééditions pour les jeux de société les plus joués. En gros, ça fait peau neuve mais le jeu reste similaire (parfois quelques légers ajustements). Je n'ai pas joué à la nouvelle édition de 7 Wonders mais oui a priori tu peux partir là dessus (c'est juste une question de goût d'illustration et de design). Le 7 Wonder de base aura déjà de quoi vous occuper un bon moment. Quand vous commencerez à bien le maitriser, voire à en avoir fait le tour, tu pourras prendre des extensions (Cities, Leader, ou Duel pour du 2 joueurs).

Pour les jeux plus expert et longs, c'est un peu comme une sortie, faut juste prévoir et bloquer 2-3h à l'avance. C'est plus compliqué à organiser mais ça offre des expériences très différentes. J'ai remarqué aussi que le temps de partie n'est pas le seul paramètre à influer, en fonction des joueurs. Par exemple, j'arrive plus facilement à "motiver les troupes" pour une session longues de 2h mini avec des jeux d'enquêtes/coop/interactif qu'avec des jeux de plateau stratégique.

Faut qu'on choppe les unmached.
Mais pour le coup t'as l'air d'avoir une dent contre twisted fables, avec ma femme, on a adoré. Ça fonctionne terriblement bien et je trouve la direction artistique globalement très bonne (la belle au bois dormant, la petite fille aux allumettes) pour la majeure partie des perso (quelques ratés peut-être dans les dessins comme pour le petit chaperon rouge, mais pas forcément dans la DA). Je vois pas trop le côté ado boutonneux.
Mais le jeu fonctionne super bien et à un joli équilibrage. Il est plaisant à jouer tout de suite malgré la méconnaissance du deck, avec une vraie rejouabilité.

Une découverte tardive il faut bien l’avouer. Et un vrai coup de cœur. Istanbul, je savais que ça existait, je savais que c’était vachement bien (des gens de goût m’en avaient assuré) mais jusqu’à il y a un an environ, les occasions d’y jouer ne s’étaient pas présentées. Istanbul est un jeu de Rüdiger Dorn, un auteur allemand pas franchement connu des joueurs du dimanche (c’est pas péjoratif, hein) mais qui gagne à l’être. Il conçoit des jeux à l’esthétique marronnasse (également appelés « jeux à l’allemande ») à base d’extraction de jus de cerveau… tout le contraire de Déconnaissance en somme. Mais il est également l’auteur de l’excellent (quoique très moche) Las Vegas, jeu de dés familial et néanmoins chafouin édité par Ravensburger.

Istanbul est sans conteste un de ses jeux les plus aboutis. Il s’agit d’une course aux rubis. Vous êtes des marchands faisant cavaler leurs pauvres assistants à travers toute la ville afin de vous enrichir. Le premier joueur à avoir récupéré 5 rubis gagne la partie. Il ne faut donc pas s’endormir. Le plateau de jeu est composé de 16 tuiles qui représentent les différents quartiers de la ville. Le plateau est entièrement modulable à condition de respecter quelques règles de mise en place. Le principe est relativement simple : vous déplacez vos assistants dans les différents quartiers pour effectuer des actions qui vont permettre l’acquisition et le stockage de ressources vous servant in fine à mettre la main sur les fameux rubis. Là où ça devient intéressant c’est au niveau de la gestion des déplacements de vos assistants qui se fait selon un principe dérivé du Mancala (plus connu chez nous sous le nom d’Awalé). En gros, vous déplacez une « pile » d’assistants que vous égrainez au fur et à mesure que vous traversez les quartiers : vous laissez un jeton assistant dans un quartier pour pouvoir atteindre l’un des quartiers/tuiles voisins et ce même si vous ne souhaitez/ne pouvez pas effectuer l’action de ce quartier.
En terme de déplacement c’est une contrainte forte car le plateau est agencé de telle sorte que les tuiles de périphérie sont assez difficiles à atteindre car coûteuses en action de déplacement. Pour pouvoir récupérer vos assistants laissés en route, il y a deux solutions : soit faire marche arrière et repasser par le chemin pris à l’aller, soit perdre un tour (car vous ne faites que cela) pour rappeler tous vos pions et repartir du quartier où se trouve la fontaine. Autant dire que cette 2e solution, si elle s’avère parfois inévitable au cours d’une partie, est la moins idéale car elle vous fait perdre du temps ce qui, dans une course, doit être absolument évité. Istanbul est donc un jeu de développement, de gestion de ressources et d’optimisation fluide et ultra tendu. Les joueurs se gênent très rapidement les uns les autres sur le plateau (si vous vous déplacez sur une tuile contenant des pions adverses vous devez leur donner de l’argent à chacun sans quoi votre tour s’arrête immédiatement) et l’optimisation de vos actions et déplacements devient un véritable casse-tête.



La rejouabilité d’Istanbul est déjà folle avec le jeu de base mais si vous possédez les extensions (toutes incluses dans la Big Box) là ça devient carrément délirant. Toutes les configurations sont intéressantes : 2, 3, 4 ou 5 joueurs. Par contre préparez-vous à mettre vous neurones en surchauffe car la réflexion est ici le maître-mot. Comptez entre 1h30 et 2h00 pour une partie à 4 joueurs (hors explication des règles).

Je sais plus qui avait conseillé pandemic mais on aime bien avec les enfants ! On a réussi ce soir pour la première avec la difficulté max, alors que ça faisait 3/4 parties sans succès. Pas évident à prendre en main sur les premières parties pour bien jauger les forces de chaque perso mais quand on a le jeu en main c’est très sympa.

C'est vraiment un coop sympa Pandémie.

Un peu moins sa version "Legacy" jetable qui a engendré tant de hype au moment de sa sortie. Perso j'ai jamais trouvé normal de devoir foutre une boîte de jeu à 40 balles à la poubelle après 12 parties. Heureusement les jeux de ce type ont un peu évolué depuis mais ça reste un concept pour lequel je n'ai guère de sympathie.

J'ai reçu ceci moi aujourd'hui :



Hâte de tester ça ce weekend, j'en ai eu des bons retours.

Merci Cryoakira. Je ne savais pas qu'il y avait des variantes de 7 wonders. Un jeu en duel, ça peut être sympa aussi. A voir. 

Il est très bien, j'ai fait une dizaine de parties l'année dernière.

J'en ai fait une partie il y a peu de temps et j'ai beaucoup aimé. J'y rejouerai volontiers.

Le week-end dernier se tenait le festival Alchimie du Jeu à Toulouse. Après un hiatus de 2 ans pour cause de pandémie ça faisait du bien de renouer avec cet événement porté par une association qui lutte contre vents et marées pour continuer à le faire exister dans une forme gratuite et conviviale quand certains "marchands du temple" voudraient instaurer à sa place un événement à visée bien plus commerciale.

Comme souvent l'un des pôles les plus intéressants était la protozone où des auteurs en quête d'éditeurs venaient faire tester leurs créations. Parmi eux cette année Florian Boué et Laurène Brosseau un couple d'auteurs qui présentait un petit jeu de gestion/développement familial Mini Coaster qui, comme son nom le laisse suggérer, propose aux joueurs de bâtir le parc à thème le plus populaire possible en 30 minutes. Si le matériel et l'interface de jeu nécessitaient encore pas mal d'ajustements, la mécanique semblait bien en place, le jeu se révélant très agréable à jouer, fluide et atteignant sa cible familiale. Une découverte bien sympathique.
Mais ce n'était pas tout car après avoir terminé notre partie de Mini Coaster, Florian nous parle d'un autre jeu qu'il a conçu.


Ce jeu intitulé Brigands, il n'est pas venu à Toulouse pour le présenter à un éditeur car il n'est n'est déjà plus à l'état de prototype et doit même être disponible dès cet été dans les boutiques spécialisées sous la bannière d'Aspic Games. Mais il l'a là, dans son sac. Après nous avoir expliqué de quoi il retourne, tout le groupe est motivé pour en faire une partie et donc on se lance. Brigands est un jeu "coopératif mais pas trop" (comprendre : on a besoin des autres pour atteindre l'objectif de fin de partie mais il n'y a qu'un vainqueur à la fin), un "tous contre un" et un jeu asymétrique (un des joueur doit empêcher les autres d'atteindre leur objectif vu que le sien est diamétralement opposé). Plusieurs joueurs incarnent des malandrins tandis qu'un autre tient le rôle du Prince. Le Prince est assis sur un beau pécule qu'il entend bien conserver mais c'est sans compter l’appétit des autres joueurs qui vont tenter de lui subtiliser un maximum de pièces d'or. Pour déclencher la fin de partie il faut qu'au moins un des brigands atteigne (ou dépasse) les 50 pièces d'or en sa possession avant la fin du 6e tour de jeu. Le Prince doit tout mettre en œuvre pour éviter cela. Pour cela, il va envoyer ses 3 émissaires de police dans les quartiers de la ville où il pense que les brigands vont sévir lors des 6 tours que compte une partie.
Nous n'avons pas pu aller jusqu'au bout car la nocturne était bien avancée et à minuit moins cinq le staff du festival nous a gentiment fait comprendre qu'il était temps de rentrer chez nous mais nous avons suffisamment joué pour entrevoir le potentiel de fourberie que recèle Brigands. Mon conseil : guettez l'arrivée en boutique de ce jeu bien retors pour 3 à 6 joueurs à partir de 10 ans. Les règles sont simples, les parties courtes (moins d'une heure) et la rejouabilité semble être au rendez-vous (avec un système de rôles alternatifs au brigand - en plus de celui du Prince - qui offre aux joueurs d'autres objectifs de victoire). En ce qui me concerne, l'achat est assuré.

https://www.facebook.com/Brigands.le.jeu/

Le jeu de société adapté du free-to-play adapté du rpg. On est donc en présence d’un produit dérivé. Ça donne envie ?
Pas vraiment en ce qui me concerne, étant donné que les dernières manifestations de la licence sous forme vidéoludique m’ont laissé de marbre : Fallout Shelter le F2P, Fallout 76 et Fallout 4, tous testés et tous détestés ont donc rejoint, pour des motifs différents, la catégorie « dead on arrival » de mon panthéon vidéoludique.
J’étais néanmoins curieux de tester ce petit jeu que se présentait comme un jeu de placement d’ouvriers et de gestion de ressources « light ». Et puis l’édition soignée, le matériel séduisant (les cartes transparentes, les petites figurines de Vault Boy) et cette intuition de vieux de la vieille qui me répétait « Il ne semble pas réinventer la roue ce jeu-là mais il a l’air quand même sympa à jouer». Et c’est le cas. C’est un « bon petit jeu » avec des règles simples, des choix limités et souvent assez évidents mais il est vraiment agréable à pratiquer même pour des joueurs de jeux de gestion bien trapus (les jeux, pas les joueurs, hein). C'est également une bonne entrée en matière pour les joueurs occasionnels qui ne sont pas nécessairement habitués de ce type mécanique de jeu à l’allemande Et du coup, les dimanches de fatigue, quand on a pas le courage de sortir un Caylus, un Agricola, un Tzolk’in (ou autre), Fallout Shelter fait la blague. Tranquillou/20

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c'est d'abord un roman graphique de Matt Kindt, talentueux auteur qui navigue entre le mainstream (il a travaillé pour Dark Horse et DC Comics) et l'indé. Édité en français par Monsieur Toussaint Louverture (un petit éditeur qui fait un travail absolument épatant) cette œuvre d'environ 1000 pages réparties sur trois tomes raconte comment Meru, une jeune journaliste, se retrouve prise dans une lutte sans merci entre d'anciens agents du
Mind MGMT,


une organisation secrète aujourd'hui démantelée, qui recrutait et formait des individus dotés
de pouvoirs de manipulation mentale


afin de défendre, partout dans le monde, les intérêts
des États-Unis


.
Difficile d'en dire plus sans divulgâcher à tord et à travers l'histoire de cette bd géniale.

S'il est incompréhensible que le cinéma ou la télévision ne se soient pas encore emparés de ce roman graphique pour en faire une adaptation, les deux auteurs de jeu James Cormier et Sem-Foong Lim et l'éditeur Off The Page Games ont eu la bonne idée de l'utiliser comme base pour un jeu de traque semi-coopératif dans la veine d'un Mr X. L'autre bonne idée c'est d'avoir fait appel à Matt Kindt pour illustrer la boîte de jeu et tous ses composants, ce qui assure une totale cohérence esthétique, thématique et narrative avec la bd.



Un joueur incarne un recruteur du
Mind MGMT,


les autres d'anciens agents dont le but est d'intercepter le recruteur pour l'empêcher de remettre sur pied l'organisation (reprenant ainsi directement le cœur de l'intrigue du roman graphique). Tous les mouvements du recruteur se font sur une réplique miniature du plateau de jeu derrière un écran. Le recruteur gagne s'il parvient à échapper aux anciens agents pendant 7 tours de jeux (figurant l'écoulement d'une journée) ou bien s'il réussit à enrôler suffisamment de nouvelles recrues. Les agents gagnent s'ils parviennent à localiser précisément le recruteur dans la ville de Zanzibar avant la fin de la journée. Pour cela, ils devront suivre les traces laissées par le joueur dans les différents quartiers et tenter de déduire ses mouvements tout en évitant les Immortels placés stratégiquement dans la ville par le recruteur pour les retarder.
C'est l'éditeur Matagot qui se charge de la version française du jeu qui nous arrive d'outre-atlantique fort de nombreux avis très positifs. Le jeu devrait être disponible en boutique dans le courant du mois de juillet.

Pour 1 à 5 joueur(s) à partir de 14 ans. Durée d'une partie : 1 à 2h.

Maintenant, prenez le revolver posé sur la table devant vous, insérez le canon dans votre bouche et appuyez sur la détente.

Je me note les deux (bd et jeu). J'irai voir une partie de jeu, ça m'intéresse.