Quand j'y pense, tout ce temps à ne pas bloguer! Le dernier billet remonte à Resident Evil: Extinction que j'ai visionné au cinéma il y a plus de deux mois! Alors je vous reviens en force aujourd'hui avec ce texte, qui devait parler d'un puzzle japonais pour la Super Nintendo, mais allez imaginer : je ne me souviens plus de son nom! Toutefois, je promets le retrouver, il est sur mon ancien ordinateur, le temps que je le (re)branche. Si vous désirez m'aider, il s'agit, grosso modo, d'une boule qui se déplace dans un niveau pouvant être bougé dans tous les sens.
MAJ: Merci à boulapoire, il s'agit de Cameltry!
Donc, faute de pouvoir discuter du jeu en question, j'ai décidé de me pencher sur un classique chez Capcom, Demon's Crest, lancé en 1994. Son réalisateur est un monument des jeux vidéo :Tokuro Fujiwara, ayant dirigé des projets tels Ghouls 'n Ghosts, Mega Man et Bionic Commando. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que ces jeux ont une influence directe sur Demon's Crest. En fait, il cadre dans la mini-série Gargoyle's Quest, elle liée à Ghosts 'n Goblins.
Parmi tous les titres reconnus de la ludothèque SNES, celui-ci, à mon avis, est souvent oublié et à tord. Un démon, Firebrand, tente de collecter les six crêtes magiques (Feu - Terre - Eau - Air - Temps - Paradis) car, selon la légende, celui qui les possède toutes fera apparaitre la crête de l'infini dotant son maître...d'un pouvoir infini. Malheureusement pour ce cher Firebrand, sa quête à la Final Fantasy échoue alors qu'il ne lui manquait que la crête du paradis gardée par le Dragon Démon. Au même moment, Phalanx, un autre démon, profite du duel et attaque Firebrand ; en conséquence, il perd toutes ses crêtes, à l'exception de la crête de feu, fragmentée suite à leur échaffaudée. Vous prenez le rôle de Firebrand, qui possède toujours un morceau de la crête de feu, et votre quête renaît dans le même colisée où le Dragon Démon devra être terrassé cette fois pour de bon. Phalanx lui se moque de vos infortunes avec les crêtes en sa possession, votre objectif est donc de le retrouver et réclammer vos biens.
J'adore les jeux qui vous plongent dans l'action à la minute où vous poser vos doigts sur la manette. Avec Demon's Crest, la sensation de surprise est constante et votre premier duel est contre un Boss. Les niveaux sont découpés entre exploration à défilement horizontal et vertical, action, exploration et combats épiques. Certains plus imposants. Afin de ne pas gâcher l'expérience, je me suis limité à des images du premier niveau pour ce billet, ainsi que le premier pouvoir gagné. Car oui, chaque crête transforme Firebrand. Ses actions de base sont : tirer du feu, voler, sauter, voler sur place, frapper (des statues par exemple ou des portes) et s'agripper à des parois. Avec les crêtes, les actions de base se transforment ; tirer du feu se remplace, dans le cas de la Earth Crest, en un jet de (feu?) jaune, frapper devient une course puissante, etc. Demon's Crest est donc oui un jeu à la Castlevania, avec quelques éléments RPG et une dose de stratégie. Chaque crête, sort ou potion peut être accédé à partir d'un simple menu, vous permettant de changer d'attaques à volonté.
Un des facteurs qui m'intéresse le plus dans cette production est la rejouabilité des différents niveaux. Gagner des nouveaux pouvoirs et revisiter d'anciens niveaux pour y trouver des secrets est très encourageant. Parmi ces secrets, des fragments de vie supplémentaires ou même des combats dont vous ne vous auriez pas douté à cet endroit. Le tout accompagné de musiques brillantes, d'un style qui lui est propre. J'aime parler de Demon's Crest comme d'une succession de combats impressionnants, il y en a une tonne pour ceux que cela intéresse. J'en ai comptés une quinzaine contre des Boss. Le premier niveau en compte trois (Dragon Démon, Hypogriffe, Arma). Un autre secret du succès de Demon's Crest? Plusieurs manières de le terminer, une grande liberté d'action. D'ailleurs, la véritable fin est a) difficile à obtenir et b) munie d'un Boss réputé comme un des pires dans les jeux vidéo. Sans blague.
Justement, est-il difficile ce jeu? Assez oui, même frustrant par moments. Je n'ai rien contre, je déteste tous ces jeux qui nous prennent par la main de nos jours, on croirait que l'aspect défi n'a plus autant d'importance. N'ayez crainte, ce n'est pas du Ninja Gaiden, je qualifie la difficulté comme modérée (et je la considère élevée chez NG). Je ne veux pas en dire trop car j'aimerais que vous l'essayez, en émulateur pourquoi pas. J'espère qu'il provoquera une surprise égale à celle que le jeu m'a transmise lorsque je l'ai testé pour la première fois il y a environ 7 ou 8 ans. Vous trouverez plusieurs clins d'oeil des autres productions de Fujiwara, que ce soit au niveau gameplay ou dans le design général. À ne pas manquer! Faites-moi plaisir!
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Un de mes meilleurs souvenir sur SNES !
(PS:c'est "echauffourée", pas "échaffaudée" :)
edit ; j'ai relu et corrigé certains passages. Vrai, ce n'est pas une oeuvre d'art ; le but est de familiariser les lecteurs avec Demon's Crest.
Il fait partie des reliques d'une époque bénie, que je me remémore avec nostalgie, tels que flashback, supermetroïd, etc...