En plus de Warhammer 40,000: Space Marine dont nous vous parlions il y a deux jours, THQ présentait un nouveau FPS assez attendu, Homefront. Casque bien vissé sur les oreilles, nous avons donc pu découvrir deux niveaux du jeu, dont nous vous disons tout dans ce nouvel aperçu.
Avec Homefront, THQ tente de s'aventurer sur les plates-bandes d'Activision et de la série des Call of Duty et autres Modern Warfare. Ici cependant, les vilains de l'histoire ne sont pas russes mais coréens puisque ces derniers décident d'envahir les États-Unis, forçant les Américains à fuir et se cacher en attendant le moment propice pour la riposte. On nage donc en plein scénario d'anticipation puisque l'invasion débute en 2027 après une alliance avec le Japon. On a même droit à une réécriture de l'Histoire puisque ce sont des évènements récents réels qui servent de base à la montée en puissance de la Corée. Le joueur entre dans la peau d'un Américain moyen, un simple civil qui va découvrir les horreurs de la guerre au sein même de son pays natal.
Avec un grand nom tel que John Milius aux commandes de l'histoire de Homefront, on peut s'attendre à une trame narrative plus accrocheuse que celle des titres d'Activision et, pourquoi pas, à une plus grande facilité à s'identifier au héros et s'attacher aux divers personnages. Espérons juste que les affinités du réalisateur/producteur/scénariste avec la NRA nous épargnerons tout de même le trop plein de patriotisme et de propagande US que l'on peut toujours craindre avec ce genre de sujet. Les développeurs ont en tout cas absolument voulu proposer des moments de calme servant à poser une atmosphère et faciliter l'attachement aux différents personnages. La démonstration commençait donc par la découverte d'un camp de résistants américains où le personnage principal est accueilli. On sent tout de suite l'attention au détail qui a été porté sur les décors et sur l'ambiance : baby foot dans une pièce, intérieurs bien fournis, petite serre, cri d'enfants qui s'amusent, le tout enrobé d'une musique douce teintée de la mélancolie la plus cinématographique possible. Les animations sont bonnes, les PNJ bavardent entre eux ou avec le joueur si l'on décide de les approcher, pour un peu on se croirait presque dans Half Life², la référence pour l'équipe de développement.
Deuxième passage un peu plus loin dans l'aventure, autre ambiance. Le héros, accompagné d'une jeune femme, arrive en vue d'une base ennemie en pleine nuit. Assez vaste, elle grouille de gardes en patrouille et l'infiltration s'annonce un peu trop compliquée. Tout à coup, une camionnette fait irruption en enfonçant le portail d'entrée, pour faire diversion on imagine. L'explosion qui suit confirme notre sentiment et on nous demande alors d'achever les malheureux qui sont en train de brûler vifs à cause de la camionnette piégée. Séance de snipe pendant quelques minutes donc, avant de pouvoir suivre nos équipiers au milieu des débris, en évitant de peu un véhicule projeté par le souffle d'une nouvelle explosion. Un passage scripté plus près d'une cutscene qu'autre chose, mais qui permet de remarquer de jolis effets de lumière et une mise en scène musclée. Le combat continue alors avec le soutien d'un véhicule 4x4 blindé qui se charge d'éliminer les chars adverses après que le joueur ait pointé les cibles à l'aide de jumelles électroniques. Le passage est très rythmé, avec un nouveau flot de soldats ennemis à repousser et au moment où le calme semble enfin revenir, un hélicoptère perse les nuages et commence à faire feu sur les rebelles. Une roquette bien placée plus tard, la démo s'achève enfin sur l'engin qui s'écrase sur le joueur impuissant.
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