Gamersyde Preview: Battlefield 3

• Ghost_Deus
• Jeudi 22 septembre 2011 | 12:25
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GSY Preview PC Xbox 360 PS3

Après NFS : The Run c’est au tour de Battlefield 3 d’avoir le droit à sa présentation spéciale Frosbite 2. Vous avez déjà pu observer une partie du niveau solo, opération guillotine, dans le dernier trailer du jeu. Ce niveau nous a aussi été présenté de notre côté par Karl Magnus Troedsson, le directeur général chez Dice. Il nous a également longuement parlé de ce projet pharaonique, dont voici un bref résumé. On en profite également pour mettre à jour nos impressions sur le jeu après avoir pu y jouer un peu plus.

Karl a commencé cette présentation en nous faisant quelques confidences sur certains éléments clés de la réalisation de ce FPS hors normes. La partie physique du moteur a été revue à la hausse, avec la gestion de la destruction partielle des bâtiments. Les développeurs sont partis en Afghanistan et sur des bases militaires en activité pour la prise de son des armes à feux et des véhicules. Nous avons également appris que le studio a travaillé en collaboration avec EA sports afin de profiter de leur expertise concernant les animations des personnages. De l'aveu même de Karl, il s'agissait là de l’une des lacunes de leurs précédents jeux, une lacune en passe d'être corrigée grâce à la participation de ceux qui travaillent chaque année sur Fifa, NHL et les autres titres de la gamme. Dice a su donc s’entourer d’experts dans divers domaines afin d’atteindre un résultat des plus réussis.

Sending out an SAS

Autre expert ayant apporté ses connaissances sur le titre d’EA, Andy McNab, ancien commandant des forces spéciales britanniques, les SAS. Nous faisons d'ailleurs partie des rares personnes à avoir pu observer le visage de ce consultant, celui-ci étant resté bien à l'écart de la presse depuis le début. Ce militaire chevronné n’en est pas à son coup d’essai : il a passé 18 ans chez les SAS et participé à de nombreux conflits sur le globe, dont la première guerre du golf. Il a par la suite été consultant sur le film HEAT et a écrit plusieurs livres basés sur son expérience sur le terrain. C’est donc tout naturellement que Dice lui a demandé son aide. En tant qu’écrivain, il a même participé à l’écriture du scénario et des dialogues du jeu, tout cela dans l'optique de proposer une expérience la plus fidèle possible à la réalité. En tant qu’expert, il a conseillé les designers et les acteurs de motion capture pour adopter les bonnes postures et modéliser au mieux les équipements militaires. Pour étendre le pouvoir de la licence Battlefield, les développeurs lui ont également demandé d’écrire un roman en rapport direct avec le scénario du jeu. Intitulé The Russian, il viendra compléter l’histoire de l’un des protagonistes du mode solo, un complément que les fans apprécieront sans nul doute.

Un champ de bataille criant de vérité

Karl ne s’en cache pas, l’essentiel du travail a été effectué sur la partie multijoueur, avec des cartes très étendues et d’autres plus petites, mais aussi plus détaillées - comme celle de Paris, où nous avons pu mettre un peu de plomb dans les ailes de nos confrères. Point de vue design, si ce n’est le métro lui-même, qui ressemble plus à un ‘subway’ américain qu’à un véritable métro parisien, l’extérieur est quant à lui plutôt réaliste. Là où le bât blesse pour le moment, c’est hélas sur la partie technique. La version 360 souffre en effet d’un effet de crénelage très prononcé, tant et si bien qu'on a du mal à croire que le jeu possède un quelconque anti-aliasing. Bien sûr, il faut prendre en compte le fait que nous jouions sur une carte assez étendue et que 16 joueurs se tiraient joyeusement la bourre ; ceci étant dit, on se demande tout de même quel sera le résultat sur les cartes plus vastes.

La mission solo de l’opération guillotine présentée sur PS3 démontre que le moteur en a tout de même sous le capot. Dans ce niveau, l’aliasing semblait assez discret et les éclairages dynamiques étaient très bien rendus. Il faut cependant garder à l’esprit qu’il s’agissait d’une mission de nuit, la pénombre ambiante pouvant aisément camoufler nombre de défauts. C’est dans la langue de Molière que nous avons pu suivre les différents dialogues de cette mission, mais même si les voix françaises restent appréciables, elles sont de nouveau loin d’égaler celles de la V.O. En effet, là où celle-ci laisse entendre des parasites radio qui empêchent parfois de comprendre clairement les communications, la VF, elle, est limpide et les voix de certains personnages n'ont pas le 'grain' que l'on est en droit d'attendre de soldats habitués au danger. Gros point noir, les objectifs sont rabâchés toutes les 2 minutes par votre supérieur, un acharnement qui donne vite envie de manquer à l'appel du devoir pour lui faire avaler sa médaille d'honneur.

Impressions générales