Les vacances d'été ne se terminant officiellement que d'ici une petite dizaine de jours, il vous reste encore un peu de temps pour prolonger les joies du bord de mer avec Mika and The Witch's Moutain. Le nouveau titre de Chibig tente en effet une première sortie en ce mercredi 21 août, et on vous en propose une courte review pour ne vous retenir que le temps qu'il faut pour vous convaincre de donner un dernier coup de balai dans votre catalogue de jeux avant la rentrée.
Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons la review d'un jeu qui arrive sur PC en accès anticipé d'ici deux jours, mais qui a la particularité d’inclure toute son aventure principale dès ce premier lancement. Cela explique d'ailleurs sa disponibilité sur la Nintendo Switch cette semaine. Le jeu est bien évidemment prévu sur les autres machines, mais aucune date n'a été avancée pour le moment. Si cela peut sembler étrange, le choix de faire de Mika and The Witch’s Mountain un accès anticipé malgré tout tient au fait que le studio Chibig promet d’ores et déjà deux grosses mises à jour de contenu (la première fin octobre et la seconde deux mois plus tard si tout va bien), et souhaite également s’appuyer sur le feedback de la communauté pour améliorer, voire étoffer, l’expérience globale. Des intentions plutôt louables, mais aujourd'hui, nous allons évidemment nous intéresser à ce qui est inclus dans cette première version du jeu, et non pas aux promesses futures. Si vous avez déjà pu vous essayer à la démo disponible sur Steam, vous connaissez les prémices de l’histoire. Ici, on incarne l'apprentie sorcière Mika, qui souhaite tout apprendre sur la magie auprès d'Olagari qui, elle, ne semble pas plus pressée que cela de s’encombrer d’une nouvelle élève. Pour lui permettre de prouver sa valeur (et avoir la paix pendant quelque temps au passage), la vénérable sorcière va donc pousser la jeune fille dans le vide en lui demandant de trouver un moyen de revenir à elle, tout en haut du mont Gaun. Malheureusement pour Mika, son atterrissage de fortune au pied de la montagne lui coûte son balai de sorcière. Une rencontre amicale plus tard, la voilà de nouveau équipée pour se déplacer dans les airs, mais pour rejoindre Olagari, Mika va devoir acquérir un meilleur matériel. Pour ce faire, il va d'abord lui falloir travailler en tant que livreuse pour gagner suffisamment de jetons pour s’offrir des balais de plus en plus performants.
Après quelques livraisons, qui font office de tutoriel, et l’obtention d'un second balai, Mika va enfin être capable d’emprunter les courants aériens qui parsèment l’île pour se déplacer plus rapidement, mais aussi atteindre des zones plus en hauteur. On devient alors libre d’explorer tout ce mini monde ouvert pour s’approprier les lieux, et y rencontrer ses habitants avant d’en apprendre un peu plus sur eux grâce aux différentes livraisons. D’un côté, on trouve celles qui nous sont fournies par notre employeur Greff, ou plus tard par les habitants eux-mêmes, et de l'autre, les colis et objets égarés que l’on devra ramener à leur propriétaire (après avoir découvert tout seul de qui il s’agit). Chaque livraison se voit notée par le destinataire, l'évaluation variant en fonction de l’état de la marchandise (certains colis ne doivent ni être abîmés, ni mouillés) ou/et du temps qu’il aura fallu à Mika pour remplir sa mission. Pas de panique cependant, quand un colis est trop abîmé, le jeu demande simplement de recommencer la course, sans la moindre pénalité. Une formule simple, qui s'agrémente de quelques petits à-côtés, comme la recherche de petites statues, qui serviront de monnaie pour acquérir de nouvelles tenues ou porte-clés, la découverte de perles, qui permettront d’activer des tremplins de vent pour parcourir certaines distances encore plus rapidement, de traînées alternatives pour le balai et des quinze cartes de tarot (on vous laisse le soin de découvrir comment les trouver). À cela, il faudra ajouter le contenu des futures mises à jour, qui donneront peut-être envie de revenir faire un tour sur l’île pour s’y balader un peu plus (nous sommes assez intrigués par la promesse d'ajout de donjons par exemple). Précisons également qu'en progressant dans l'aventure (et donc les livraisons), on obtiendra de nouveaux balais, qui pourront transporter plus de marchandise, activer des portails de vent supplémentaires, ou utiliser un turbo légèrement vertical bien pratique. Nul doute que cela s'avérera indispensable pour participer aux livraisons chronométrées de churros que le studio prépare pour la première grosse mise à jour.
Pour l’heure, ce sont surtout l’ambiance bienveillante, les couleurs chatoyantes et les déplacements fluides et agréables en balai qui donnent au jeu un indéniable capital sympathie. L'île est certes assez réduite en taille, ce dont on se rend compte quand on en fait le tour la première fois, mais rappelez-vous qu’elle est construite tout en verticalité et qu’il faut un peu de temps pour tout voir. Malgré tout, il est tellement plaisant de déambuler dans les airs d’un lieu à l’autre qu’il est difficile de ne pas ressentir une pointe de regret quand on pense au potentiel qu'aurait pu avoir l'exploration sur un terrain de jeu encore plus vaste. Il nous faut cependant faire preuve d’un peu de nuance, d’une part, parce que le studio Chibig reste très petit, et d'autre part, parce que le prix demandé reflète la relative modestie du projet. Bien pensé, bien réalisé, très plaisant à pratiquer, Mika and The Witch’s Mountain est aussi très abordable en termes de politique tarifaire : 19.99€. Un prix tout à fait honnête et qui semble totalement en accord avec leurs précédentes productions, Summer in Mara, et, un peu plus récemment, Koa and the Five Pirates of Mara. Trois titres qui partagent une direction artistique adorablement mignonne, une ambiance cosy-feel-good reposante et accueillante, et de courtes séquences cinématiques très réussies façon dessin animé à l’ancienne. Et comme le jeu tourne parfaitement sur le Steam Deck (90 fps en mode Fidélité, 60 - ou plus fluctuant entre 70 et 90 si cela ne vous dérange pas - si vous poussez le SSAO au maximum), le jeu est un plaisir à pratiquer en mode nomade. On espère d'ailleurs que la version Switch sera tout aussi soignée. Au bout du compte, Mika and the Witch's Mountain est notre petit coup de cœur de cette fin d'été, car en dépit d'un terrain de jeu qui peut sembler un peu limité en taille, vous pouvez tout de même compter sur une durée de vie qui oscille entre huit et dix heures de jeu, ce qui est tout à fait honnête pour l'expérience proposée.
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Commentaire du 19/08/2024 à 21:08:34
Commentaire du 19/08/2024 à 23:45:02
Commentaire du 20/08/2024 à 09:05:25 En réponse à GTB