Il était une fois une petite roquette accro au soda qui décida d'entrer en guerre contre un horrible fabricant cherchant à retirer les bulles de sa boisson favorite. Oui, les développeurs de Wavey the Rocket ont visiblement bu autre chose que du soda durant le développement mais on ne va pas vraiment s'en plaindre, les histoires farfelues étant devenues un peu rares dans le medium ces derniers temps.
Derrière son monde un peu délirant et psychédélique, Wavey the Rocket révèle un gameplay atypique vraiment prenant. L'idée est de diriger une roquette à travers des niveaux vus de profil et remplis d'obstacles en tout genre, tout en collectant des pièces. Le soucis, c'est que le moindre contact avec l'un desdits obstacles entraîne la mort et que Wavey ne peut s'empêcher d'avancer. De plus, on ne contrôle pas directement la petite roquette, mais plutôt une onde qui la guide. Une onde dont on peut faire varier l'ondulation (amplitude verticale), la fréquence (amplitude horizontale), ainsi que la direction (vers l'avant ou l'arrière). Ajoutez un petit boost et nous avons fait le tour des commandes. Cela peut sembler limité et, après les quelques niveaux nécessaires à la prise en main, on pense en effet avoir cerné le principe de ces ballades sinusoïdales rythmés par un groove entraînant. Puis les développeurs passent la seconde, prouvant à la fois leur talent et leur sadisme.
Des passages étriqués, des enchaînements précis pour ramasser toutes les pièces, des boosts à utiliser au pixel prêt si l'on veut collecter certains éléments, la nécessité de gérer les variations de vitesse ou les déports de Rockey lorsque l'on modifie brutalement l'onde, des vrilles, des pinces, des plafonds qui s'écroulent… Plus on progresse et plus les niveaux nécessitent de parfaitement maîtriser toutes les subtilités du gameplay, d'autant qu'il ne s'agit pas juste de franchir la ligne d'arrivée. Wavey the Rocket est avant tout un jeu de scoring qui tient compte de la vitesse, du nombre de pièces ramassées et des morts… Il n'est pas forcément très difficile de déverrouiller les différentes régions (du moins au départ) mais déverrouiller les niveaux secrets ou accrocher le top des classements pour chacun des 80 niveaux mettra vos réflexes à rude épreuve. Si le concept implique inévitablement une certaine répétitivité, les développeurs font cependant l'effort d'inclure des mini-jeux et des affrontements de boss qui permettent de décompresser avant de replonger dans des séances masochistes.
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J'ai l'impression que cela devient assez courant sur Steam.