D'ici quelques jours, vous pourrez enfin mettre les mains sur la version finale de Lies of P, qui arrive sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X|S et PC. Avec une disponibilité immédiate dans le Game Pass, il est évident que vous serez nombreux à vous y essayer, même si la démo très généreuse vous avait peut-être déjà permis de le faire. En plus de nos vidéos de gameplay de la version PC (réglages ultra et DLSS Qualité), nous vous invitons à parcourir nos impressions détaillées après quelques heures de jeu - et quelques litres de sueur froide il faut bien le dire.
Note : La vidéo du boss ayant été enregistrée par erreur en mp4 via Mirillis Action!, elle n'est étrangement pas aussi fluide que ce que nous voyions en jeu. On la partage tout de même pour montrer à ceux qui s'étaient cassés les dents sur cet adversaire dans la démo que la victoire est possible, même sans exceller dans les jeux du genre.
Pour ce qui est des sensations de jeu, Lies of P n'a pas à rougir de ses modèles (Dark Souls, Sekiro et Bloodborne en tête), avec un feedback excellent, que l'on frappe un adversaire ou que l'on se fasse toucher. Il faut accepter le parti pris du studio concernant la garde, qui ne bloque pas tous les dégâts et demande au joueur de rester très offensif pour récupérer ce qu'il a perdu en contrattaquant immédiatement. Seule la parade parfaite empêche d'entamer sa barre de santé, mais le timing diffère selon les ennemis et il faut passer par une phase d'apprentissage pour la maîtriser correctement. Notez qu'en réussissant plusieurs parades d'affilée, vous pourrez briser l'arme de l'adversaire et le rendre un peu plus inoffensif (cela ne fonctionne à priori pas sur les boss). Vous pouvez également fragiliser un ennemi en le frappant suffisamment pour que sa barre de vie se retrouve encadrée de blanc. Si vous parvenez alors à le toucher avec une attaque chargée, il se retrouve étourdi quelques secondes, ce qui permet de placer un coup de grâce particulièrement efficace (le jeu a la bonne idée d'indiquer où se placer pour le lancer). Autre petite particularité du jeu, une fois vos réserves de soin épuisées, il est possible d'en obtenir à nouveau en attaquant les ennemis, ce qui a pour effet de remplir votre accumulateur de pulsations (qui contient vos recharges de santé). Pour le reste, on est en terrain connu, avec des feux de camp (les stargazers), des esquives, des backstabs, des objets de lancer et des potions diverses pour augmenter sa défense ou sa résistance à certains éléments. Les vêtements que porte Pinocchio n'ont pas d'incidence sur sa capacité à encaisser les coups, mais des accessoires peuvent être équipés à ces fins. Vous pourrez donc changer de look sans vous inquiéter des conséquences, ce qui n'est finalement pas plus mal. Comme dans les jeux de From Software, ce sont les boss qui donnent lieu aux affrontements les plus intéressants, mais méfiez-vous tout de même de ce que l'on appelle désormais communément les trash mobs, certains pouvant être redoutables. On regrette en revanche que la variété de leur armes et attaques soient limitées par rapport à ce que l'on peut voir dans les grosses productions, bien qu'en avançant dans les niveaux, on en découvre de plus en plus. Au-delà de cela, difficile d'être trop dur avec ce tout premier jeu du genre du studio, qui parvient à capturer l'essence de Dark Souls malgré un budget que l'on imagine modeste. Le level design n'est certes pas au même niveau que celui des productions From Software, mais il s'en sort tout à fait honorablement, avec son lot de raccourcis et une certaine verticalité. Un titre que l'on vous conseille donc d'essayer si vous êtes un abonné Game Pass, voire même d'acheter si vous jouez seulement sur PlayStation 5 et qu'il s'agit de votre genre de prédilection. À partir du moment où l'on en attend pas une révolution ou un GOTY, il y a très peu de risques d'être déçu.
Tous les commentaires (7)
Je m’y mettrai plus tard, trop de jeux à faire en cette fin d’année.
Je n’ai pas fait Steelrising donc ça devrait passer pour moi 😅