Si vous cherchez un Monster Hunter-like plus accessible que l'original, avec un vrai scénario et des vrais personnages, God Eater Burst est fait pour vous !

Les designs sont japanim' à mort (on dirait presque une adaptation d'un D.A existant !), graphiquement c'est très propre, et l'arsenal est du genre "énôôôrme", avec épées démesurées et gun géants de série.

Les textes ne sont hélas qu'en anglais, mais le prix de 30 euros est sympa, d'autant que nous bénéficions de la version améliorée du God Eater original, avec plus de contenu, ainsi qu'un gameplay et un graphisme légèrement revus à la hausse.

Les bons jeux (et même les jeux tout courts...) se faisant rares sur PSP, si vous aimez casser du monstre, foncez !

Bon, tout le monde s'en fout de la PSP, mais c'est pas grave, je vous fais quand même un petit compte-rendu sur The Third Birthday ! :D

Le jeu est donc censé être la suite de l'excellentissime Parasite Eve (et du plus oubliable Parasite Eve 2...), et narre les aventures d'Aya Brea confrontée cette fois-ci aux Twisted, des méchants monstres qui, euh... bah sont méchants.

Et comme ils sont vraiment très méchants, ils détruisent Manhattan (pile-poil au moment de Noël en plus, les salopards !) et tuent tout le monde, en ne laissant derrière eux que des ruines et des gros tentacules qui traînent partout, forcément ça fait désordre. Un an après cette kross kataztroffe, une super unité d'élite-top secrète-de la mort qui tue a une idée géniale : retourner dans le passé pour essayer de détruire les Twisted avant qu'ils ne mettent trop le boxon ! Et la personne la mieux qualifiée pour ça, c'est ? c'est ? oui, Aya Brea elle-même (y en a deux qui suivent au fond), qu'on a retrouvée amnésique le jour du cataclysme (comme c'est original !), en robe de mariée par-dessus le marché.

A ce moment-là, vous, les fervents admirateurs des opus précédents (enfin, surtout le premier), vous me dites : c'est quoi ce scénario débile ??? Eh bien c'est le scénario du jeu, effectivement il est débile et inutilement tarabiscoté, et les personnages que j'ai croisé jusqu'à maintenant ne relèvent pas le niveau, bref si vous vouliez une bonne histoire, circulez, c'est pas ici que ça se passe !

Maintenant que j'ai perdu trois paragraphes à décrire un scénario pourri, causons un peu gameplay. Si le premier opus était un habile mélange de survival et de RPG, et le deuxième un survival aussi raide qu'un Resident Evil, The Third Birthday est 100 % action, un TPS pur et dur avec tout de même une légère touche RPG. Aya récolte en effet de l'xp et du flouze pour chaque ennemi tué, ce qui lui permet d'améliorer son arsenal et de s'équiper de compétences passives lui octroyant, par exemple, un bonus de santé quand elle achève un ennemi grâce à sa capacité d'overdrive.

Hoho, mais qu'est-ce que l'overdrive ? C'est un super-pouvoir d'Aya consistant notamment à pénétrer les monstres afin de les faire exploser de l'intérieur quand ils sont suffisamment affaiblis (oui, c'est sale !), mais qui sert surtout à prendre possession du corps de n'importe quel troufion se baladant dans les parages - bon, y en a dans tous les niveaux, comme par hasard - afin de profiter de ses points de vie et de ses munitions. L'overdrive est également essentiel lors des combats de boss, le point faible de celui-ci n'étant parfois visible qu'en se téléportant dans le corps du soldat situé sur un toit inaccessible autrement. On pourra également, une fois la jauge de "crossfire" remplie, ordonner à nos petits soldats de concentrer leurs tirs sur tel ou tel ennemi, la dite jauge se remplissant en gardant l'ennemi en question dans sa ligne de mire. Enfin, Aya peut également utiliser son pouvoir de "libération" (dépendant lui aussi d'une jauge à remplir), lui donnant une vitesse accrue et une puissance de feu impressionnante pendant un temps limité.

Et figurez-vous que tout cela est parfaitement jouable ! Eh oui, sur PSP, incroyable mais vrai ! Alors bien sûr, les caméras font parfois un ce qu'elles veulent et le lock facilite grandement la tache, mais le jeu est vraiment agréable à prendre en main. L'enchaînement tir-crossfire-overdrive s'assimile très vite, pour un gameplay au final pêchu et un chouïa stratégique.

Passons à la partie graphique, si vous le voulez bien (remarquez, même si vous le voulez pas, c'est comme ça, c'est moi qui décide, après tout c'est moi qu'écrit, z'aviez qu'à le faire vous-mêmes si vous êtes si forts, nan mais oh - huhum, bref). The Third Birthday est à mon humble avis un des jeux les plus impressionnants sur PSP, techniquement parlant. Les cinématiques sont superbes, le jeu en lui-même est très beau, détaillé, ça ne ralentit jamais malgré les monstres, les soldats et les tirs dans tous les sens, on est vraiment dans le haut du panier de ce qui peut se faire sur la portable de Sony. Malgré le côté grisâtre des graphismes (mais bon, c'est le style post-apocalyptique qui veut ça), on en prend plein les mirettes et ça fait plaisir !

Alors, The Third Birthday, jeu PSP ultime ? Eh bien... non ! Hormis le scénario en carton, le jeu de Square Enix pèche également sur sa direction artistique et son fan-service éhonté. Si on peut à la rigueur pardonner aux Twisted de ne pas ressembler à grand chose, les personnages entourant Aya souffrent à la fois d'un manque de charisme et d'un design abominablement générique. Les pauvres troufions basiques croisés (et massacrés) dans les niveaux deviennent au final presque plus sympathiques que les pénibles clichés à pattes de l'histoire !

Et Aya, me direz-vous ? aïe aïe aïe (ou Ayayaïe, si vous préférez), la pauvre... Si la Aya qu'on connaissait était à la fois énergique, sexy et attachante, on doit ici se coltiner une grande bringue mièvre et pleurnicharde, avec une tronche de six pieds de long, et qui par dessus le marché couine et geint comme un porno de Marc Dorcel dés qu'elle se cogne le petit orteil contre un oreiller. Et évidemment, elle sera à poil quand elle utilisera l'overdrive. Sans compter le système de costumes, certes rigolo, mais qui est surtout prétexte à montrer Aya en infirmière, en mère Noël, bref en tout et n'importe quoi, costumes qui d'ailleurs se déchireront pour y aller encore plus à fond dans le fan service facile. Fan service contre lequel je n'ai rien à la base (bien au contraire !) mais qui m'apparaît ici clairement hors sujet et lourdingue vu que le jeu n'avait pas besoin de ça pour être bon.

Hormis ces fautes de goût, je recommande chaudement The Third Birthday à toute PSP en mal d'excellents jeux, d'autant que l'édition européenne est fort chiadée, avec mini artbook, cartes postales et joli coffret cartonné fourni. Par contre, le jeu est en anglais... va comprendre, Charles !

Comment dire... je suis d'accord avec tout ce que tu dis ^^ Si tu ne l'as jamais fait et que tu as l'occasion de l'essayer, le premier était vraiment excellent, la fusion parfaite entre RPG et survival selon moi ! ah, pauvre Aya :(

@augur : l'homme est faible ! :D

La fin de la PSP Go ?

Bon, d'un autre côté, y a pas grand monde qui va la regretter :D

Le logo Gk fait tâche quand même (en plus du nom pourri).