Je sais que ce n'est pas toi qui la stigmatise, mais c'est un peu l'attitude des éditeurs ces derniers temps.

Pour moi, le prêt virtuel aura bien plus d'impact. On peut tempérer par nos façons de jouer, notre gout du multi, etc. Mais dans l'absolu, le schéma ou plusieurs personnes mettent leurs ressources en commun pour s'acheter des jeux existe et avec ce système, il sera démultiplié.
Oui, l'acheteur reste propriétaire, mais qu'est ce que cela change ?

A achète les jeux 1 et 2.
B achète les jeux 3 et 4
C achète les jeux 5 et 6.
(etc.)

A, B et C s'intègrent tous dans leur cercle familiaux respectifs et peuvent donc partager leurs jeux, même si sur le fond, il y a une propriété initiale.

Le truc, c'est qu' A, B et C peuvent être n'importe où (USA cote ouest, USA coté Ouest, Europe, Asie (plus tard), ou 2 rue plus loin) et qu'il n'est pas nécessaire, A CHAQUE FOIS, de se refiler le jeu.
Suffit de se connecter, de voir si tes amis jouent, à quoi, et de te lancer sur le jeu que tu veux s'il est libre. C'est carrément souple, pratique, ça permet d'économiser à mort avec un brin d'organisation. Bien sûr, sur certains jeux orientés Multi, il faudra toujours plusieurs exemplaires, mais sur les autres (toujours nombreux), pas besoin.

A l'heure du co-voiturage, des achats groupés et des économies de budgets, je n'ai aucun mal à voir un truc pareil se généraliser largement.
Tout dépendra des restrictions appliquées par MS en la matière.


Sinon, oui, les effectifs constituent le cout de prod majeur, mais tous les studios ne sont pas en expansion permanente. Tu as des structures où de nombreuses équipes collaborent ponctuellement sur un projet, selon les besoins du moment. Tu as des studios qui abandonnent les technologies propriétaires au profit de moteurs tiers ->externalisation. Tu as des studios qui ne sont pas dans la course des triple A et restent sur des effectifs raisonnables. Avec le temps, chaque studio optimise aussi sa gestion des effectifs, des couts de prods.
Quand tu vois Bioware ou Ubisoft dire que les nouvelles générations ne vont pas vraiment engendrer d'augmentation notable des couts, ce n'est pas non plus sans raison.
Moi, je me souviens que déjà à l'ére PS2, je discutais avec des devs à ce sujet qui disaient qu'en fin de vie, à résultat équivalente, les budgets PS2 étaient 30% moins élevés qu'en début de gen.

Et sur la gen actuelle, les éditeurs ont su trouver des moyens pour maximiser la rentabilisation des jeux à coup de DLC en tout genre. Récemment, Gibeau (EA) disait qu'ils raisonnaient désormais en ARPU (Average Revenu Per User) plutôt qu'en prix de vente.

Mais l'impact sur le prix des jeux ? Pas flagrant.

Pour l'instant, c'est ça leur politique :
Give your family access to your entire games library anytime, anywhere: Xbox One will enable new forms of access for families. Up to ten members of your family can log in and play from your shared games library on any Xbox One. Just like today, a family member can play your copy of Forza Motorsport at a friend’s house. Only now, they will see not just Forza, but all of your shared games. You can always play your games, and any one of your family members can be playing from your shared library at a given time.


Après, le F2P, c'est une des matérialisations de l'arpu, et tu le vois se profiler de plus en plus sur console : Driveclub, Killer Instinct, Dead or Alive, Tekken, Ascend Hand of Kull...
Mais actuellement, il y a déjà une autre formule très en vogue qui est le pass saisonnier. Ils arrivent de plus en plus à structurer les DLC pour constituer une source de revenu au delà du prix d'origine et, même s'est bien légitime de payer pour ce contenu supplémentaire, le ratio prix/ma pack (par exemple) et parfois bien "rentable", quand on ne sombre pas dans la dérive du contenu enlevé pour être réintégré ensuite.

@bof : le près de Gamertag (avec pass et tout), c'est pour un prêt "direct". Là, dans le cadre du système familiale, cela ne semble pas nécessaire.