GSY Review PS5 Xbox Series X PC PS4 Xbox One

Voilà quelques années que Capcom nous livre ses gros jeux au cours du premier semestre et nous n'avons pour ainsi dire jamais été déçus. Alors que le printemps se rapproche tout doucement, c'est au tour de Resident Evil 4 Remake de nous inviter à une relecture de l'un des plus grands classiques des années 2000. Pas de review vidéo cette fois, les contraintes aberrantes de l'éditeur ayant eu raison de nous, mais on essaiera de se rattraper en vous proposant quelques extraits du jeu le jour de sa sortie officielle la semaine prochaine. D'ici là, bonne lecture !

Faire Leon feu

En 2005 arrivait Resident Evil 4, second jeu de la série à proposer la full 3D mais premier à laisser de côté les angles de caméra fixes qui l’avaient pourtant rendue si célèbre (ah les chiens...). En adoptant une vue placée juste derrière le personnage, cet épisode n’allait pas simplement révolutionner la franchise de Capcom, mais toute l’industrie elle-même. Si aujourd’hui, le placement de la caméra juste derrière l’épaule du héros est devenu une seconde nature pour tous les joueurs, à l’époque c’était tout simplement du jamais vu. Pour toute personne ayant découvert ce volet sur Gamecube, l’immersion atteignait un niveau quasi stratosphérique grâce à ce seul choix, et à cela, il fallait ajouter le fait que l’on pouvait enfin viser précisément ses adversaires. Plus qu’un simple ajout gadget, cela avait radicalement changé l’expérience, ajoutant une bonne dose de stratégie aux affrontements, qui demandaient de garder son sang froid et de rester plus mobile que jamais. En visant les jambes de ses ennemis, on pouvait les faire vaciller, ce qui permettait ensuite de leur asséner une violente attaque de mêlée tout en économisant quelques balles. Mine de rien, tous ces bouleversements dans une série qui comptait déjà quatre épisodes ont inspiré bon nombre de studios, et sans Shinji Mikami, il est bien possible que des jeux comme Gears of War, Uncharted, Dead Space et tant d’autres n’auraient jamais pu voir le jour. Du moins pas sous la forme dans laquelle nous les connaissons. Resident Evil 5 tenta d’ailleurs de suivre ces traces avec plus ou moins de réussite, mais ce n’est finalement que très récemment, avec les remakes de Resident Evil 2 et 3 que Capcom a véritablement renoué avec cette formule. Une formule quelque peu délaissée sur les opus 7 et 8 (Village), la vue subjective ayant été préférée à la vue à la troisième personne (même si une mise à jour permet de jouer au dernier épisode de cette façon).

Il y a dix-huit ans de cela, Xboxyde avait beau déjà exister, l’équipe actuelle du site ne faisait pas encore partie du joyeux petit monde de la presse vidéoludique. En ces temps anciens, Resident Evil 4 n’avait évidemment pas pu faire la une sur le site, étant réservé aux seuls possesseurs de Nintendo Gamecube. Mais voilà, pour des passionnés comme nous, le support importait peu et, comme tous les acquéreurs de la console japonaise, nous ne nous étions pas faits prier pour mettre la main au portefeuille. Et quelle aventure ! Bon, nous n’allons pas vous mentir, contrairement à certains, nous ne plaçons certes pas ce volet au panthéon des jeux du genre, même si nous n’avions pas boudé notre plaisir en le parcourant. La durée de vie était en effet assez énorme pour le genre, il y avait tout un tas de petits à-côtés et puis on enchaînait surtout les scènes mémorables, dont certaines étaient directement issues de certains blockbusters du cinéma de l’époque. Nous étions loin de nous douter à ce moment-là que viendrait un jour où nous serions amenés à revivre les aventures de Leon Kennedy et Ashley Graham avec quelques jours d’avance sur la sortie mondiale. Une responsabilité d’autant plus grande que nous n’avions parcouru l’original qu’une seule et unique fois, et que notre connaissance du matériau d’origine était de fait moins bonne que pour Resident Evil 2, que nous connaissions par cœur. On vous rassure tout de même, notre mémoire n’est pas encore trop abîmée par les années, et puis on a aussi pu compter sur YouTube pour nous la rafraîchir de temps en temps et être plus à même de comparer les deux versions du jeu. Capcom avait annoncé que les habitués de Resident Evil 4 auraient droit à quelques surprises, et on peut en effet vous le confirmer. Nous avons là affaire à un véritable remake, avec un gros travail fourni sur la reconstruction du mythe qu’est devenu cet épisode.

Saddler de rien mais…

Si vous avez pris le temps de vous essayer à la version d’essai disponible depuis quelques jours maintenant, vous avez déjà dû remarquer que ce remake de Resident Evil 4 parvient habilement à modifier légèrement l’expérience originale tout en prenant soin de ne surtout pas la dénaturer. Ainsi, si on peine à reconnaître les tous premiers pas dans la forêt et la découverte d’une première maison et de ses habitants hostiles, la topologie du village que l’on croise peu après ne semble pas avoir changé d’un pouce. Bien sûr, visuellement, le bond en avant est plus que conséquent, mais on reconnaît ce lieu culte au premier coup d'œil, et celles et ceux qui l’auront déjà traversé par le passé sauront parfaitement s’y déplacer. Ce très court échantillon du jeu est un parfait exemple de ce que le studio derrière le remake est parvenu à accomplir. Oui, on reconnaît de nombreux endroits, aussi transfigurés soient-ils par la technologie actuelle, mais les développeurs ont aussi pris quelques libertés. Cela commence par une réappropriation de ces lieux, en y ajoutant parfois des zones de transition plus crédibles pour passer de l’un à l’autre, voire aussi à un réagencement de l’aventure en elle-même. Le placement des ennemis y est souvent différent, certains disparaissent même, d’autres font leur apparition pour la première fois dans ce volet, et même certains aspects du scénario ne sont pas organisés exactement de la même manière. Pas de panique pour les puristes, l’intrigue reste la même (même si ce n’était pas le point fort du jeu, comme d’habitude), mais l’enchaînement des différentes séquences peut varier, ainsi que la place des moments clefs. De même, les énigmes ont généralement été modifiées, et certains passages moins intéressants ont même été supprimés. Enfin, on pourra parfois être accompagné par un allié dans des passages où l’on ne l’était pas dans l’original (et inversement) et le studio n’a pas hésité à repenser totalement le gameplay de certaines scènes (on pense par exemple à celle où l’on incarne un personnage dont on taira le nom, bien plus réussie désormais en termes d'atmosphère, à notre avis du moins).

Même si le Resident Evil 4 de 2005 bousculait la formule établie depuis 1996, certaines contraintes demeuraient puisqu’il était ainsi impossible de viser en se déplaçant. Fort heureusement, ce choix de design n’a plus lieu d’être dans le remake, et comme dans les deux derniers (RE2 et 3), cela rend évidemment le jeu plus agréable. N’allez cependant pas croire que la raideur des temps passés est totalement révolue. En effet, si l’on devait émettre une critique vis à vis de la série telle qu’elle existe aujourd’hui, c’est son manque relatif de souplesse. Capcom a bien ajouté quelques nouveautés, comme la possibilité de parer des coups avec le couteau (à condition qu’il ne soit pas cassé) et celle de l’utiliser pour achever les ennemis à terre ou pour se débarrasser de leur étreinte (comme dans le remake du premier volet). Il reste également quelques actions contextuelles pour lancer des esquives dans certaines situations bien précises, mais on regrette justement ce choix purement arbitraire de l’autoriser uniquement quand cela a été prévu. D’une part, on ne s’attend pas forcément à pouvoir lancer un mouvement d’évitement quand cela arrive, et d’autre part, il y a de nombreuses situations dans lesquelles une roulade manuelle pourrait rendre l’expérience plus dynamique. Le virage vers l’action de cet épisode fait que l’on est très souvent amené à devoir affronter des hordes d’ennemis, dont certains prennent un malin plaisir à muter pour revenir à la charge. Or, quand on se retrouve un peu esseulé dans un coin du décor, cela peut rapidement devenir énervant, y compris contre certains boss.

Sans compter qu’il faut également garder un œil sur Ashley qui, à la manière de Yorda dans ICO, se fait régulièrement attraper par les Illuminados, qui l’emmènent avec elle et vous rapprochent dangereusement du game over. Nous avons aussi parfois pesté contre elle quand elle persistait à rester dans notre ligne de mire et que nous l’abattions par mégarde… Sauf erreur, l’original permettait plus régulièrement de lui demander de se cacher (dans une armoire ou un coffre) pour éviter ce genre de déconvenues, mais dans le remake, c’est très peu souvent le cas. À ce propos d’ailleurs, on conseille vivement à celles et ceux qui ont tendance à cliquer sur le stick droit par erreur quand ils sont sous pression d’opter pour la seconde configuration de manette pour éviter de demander à Ashley de rejoindre Leon alors qu’il se trouve au beau milieu de la mêlée. Il est en effet possible de demander à la jeune femme de rester près de son protecteur quand il est nécessaire de slalomer entre les ennemis pour s’enfuir, ou au contraire de lui laisser un peu d’espace pour être plus en sécurité. Elle ne le reste jamais bien longtemps ceci dit, car un adversaire finit toujours par arriver par derrière sans crier gare pour s’occuper de la malheureuse. En bref, on ne peut pas dire que nous avons beaucoup apprécié ces séquences en duo, le game design n’ayant pas été assez révisé à notre goût. Voilà longtemps que nous n’avions pas pesté contre une IA sans défense, et on ne peut pas dire que les missions de garde du corps nous manquaient. Mais se focaliser sur ce défaut nous semblerait bien injuste, car après tout, il suffit souvent de bien appréhender une situation pour ne pas se retrouver en difficulté. Mais attention, le challenge nous a paru assez relevé en mode normal, et nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois sur certains passages. Une habitude que nous avions clairement perdue dans la série.

Gare à Salazar !

D’autant que, contrairement au souvenir que nous avons gardé de l’original, les munitions viennent régulièrement à manquer, de même que les items de soin. Combien de fois avons-nous terminé une séquence bien corsée sans la moindre ressource en poche ? Le secret, comme souvent, c’est bien sûr de rester mobile et d’utiliser tout ce que le jeu met à notre disposition, des armes aux éléments du décor. Lustres ou lampes à huile à faire tomber, meubles à déplacer pour bloquer les portes, planches à installer aux fenêtres, barils explosifs, il y a de quoi faire. Bon, on vous avoue que l’on n’aurait pas dit non à une approche à un peu moins jeu vidéo des “interactions létales” (les tonneaux rouges, on commence à avoir donné), mais après tout… Bizarrement, les affrontements contre les boss nous ont semblé plus abordables en règle générale, y compris quand on a dû faire face à deux trolls gigantesques (même si la relative facilité de ce combat tient aussi à un nouveau choix scénaristique). Qu’à cela ne tienne, on peut vous assurer que le jeu vous réserve une multitude de scènes où la tension est à son maximum, et que l’on en ressort le sourire aux lèvres ! Il faut dire que ce remake peut compter sur l’excellent feedback des armes (y compris le pistolet de base, qui a enfin du punch), ce qui ne gâche rien. L’arsenal est, comme d’habitude dans la série, très fourni, et même les plus méticuleux devront faire des choix entre l’achat de nouveau matériel ou l’amélioration de celui qu’ils possèdent. Nous avons certes raté quelques trésors, mais on peut vous assurer que nous avons pris notre temps pour tout fouiller et en dénicher autant que possible pour les revendre au marchand, ce qui ne nous a même pas permis de tout récupérer dans sa boutique.

Capcom avait annoncé l’arrivée de missions annexes, mais il s’agit en fait d’une sorte de dérivé plus régulier et étoffé de ce qui existait déjà en partie dans le jeu original. Si, comme nous, vous l’avez fait, vous n’êtes pas sans savoir qu’il nous était parfois demandé de détruire des petites coupoles suspendues, voire de ramener au marchand des vipères soigneusement tuées. On retrouve donc ce genre de petits défis sur notre chemin mais de manière beaucoup plus régulière. S’ils ne sont pas obligatoires, ces petits interludes permettent d’obtenir des gemmes qui peuvent être échangées contre du matériel unique, comme par exemple des accessoires que l'on peut ajouter aux armes. On ne va pas vous faire la liste de toutes les activités proposées, mais sachez que dès que vous tomberez sur une affichette bleue vous informant de l’un d’entre eux, l’objectif se situera toujours dans une zone très proche d’où vous vous trouvez et il ne vous faudra jamais beaucoup de temps pour vous en acquitter. Après, libre à vous de ne pas en tenir compte et de vous concentrer sur le sauvetage de la jeune Ashley. Pour terminer sur cette longue section consacrée aux mécaniques principales du jeu et à sa structure, prévenons tout de même celles et ceux qui n’auraient jamais joué à Resident Evil 4 : nous l’avons déjà évoqué, mais cet épisode a marqué un véritable tournant dans la franchise, en mettant encore un peu plus l’accent sur l’action. Les énigmes y ont donc une place plus mesurée, et quand bien même elles ont changé pour la plupart, elles ne demandent absolument aucun effort pour les résoudre. De même, le rythme global de l’aventure est nettement plus frénétique que celui de Resident Evil 2, ce qui implique que l’on se retrouvera souvent obligé d’enchaîner plusieurs sections riches en action et en ennemis. Les temps morts sont assez rares dans ce remake, et si ce n’est absolument pas un défaut en soi, cela ne sera pas forcément du goût de tout le monde. Reste que cette aventure de longue haleine propose une réelle richesse en termes de lieux traversés et que la durée de vie est très solide pour le genre, à moins de foncer tête baissée vers le dénouement et d’opter pour le mode facile.

Vamos a la plaguas

Comme dans la démo, Resident Evil 4 Remake propose un certain nombre de manières de personnaliser son expérience graphique, et par là même sa fluidité. N'ayant pu tester la version finale que sur PlayStation 5, nous ne pourrons pas évoquer la tenue du jeu sur Xbox Series X ou PC, mais on imagine que le résultat sera similaire à ce que nous avons pu voir avec la version d'essai. En effet, sur la console de Sony, nous n'avons pas noté de différences majeures entre le jeu complet et le bref aperçu proposé sur le PlayStation Store. En mode résolution, Resident Evil 4 Remake affiche a priori une image en 4K reconstruite à partir d'une méthode de checkerboarding, pour une image de bonne qualité, à condition de désactiver l'aberration chromatique, qui floute excessivement le rendu comme dans A Plague Tale: Requiem. Nous ne savons pas s'il s'agit d'un bug ou si c'est là une conséquence fâcheuse de la méthode de reconstruction utilisée, mais en l'état, c'est en tout cas une option dont il vaut mieux se passer. Ce conseil vaut d'ailleurs aussi pour le mode Performance, sur lequel nous reviendrons sous peu. Le problème du mode résolution, c'est qu'il ne propose pas un framerate fluide à 60 images par seconde, même en n'optant pas pour le ray tracing ou le rendu des cheveux amélioré (qui nous a moyennement convaincus d'ailleurs). Si vous possédez un écran compatible VRR, cela reste un mode viable pour profiter de la meilleure qualité d'image, mais dans le cas contraire, votre expérience sera obligatoirement altérée. Bien sûr, la VRR ne vous permettra pas de tout sauver dans le cas où vous souhaiteriez profiter du ray tracing (ou de la coiffure l'Oréal). En mode Performance, l'image est forcément moins nette (on penche pour du 1440p mais le TAA est un peu disgracieux sur la végétation) mais le framerate est clairement moins souvent pris en défaut quand on n'active pas les deux autres options plus gourmandes. Notez cependant qu'un téléviseur VRR rend l'expérience globalement satisfaisante en ray tracing. Attendez-vous tout de même à quelques baisses notables quand des particules alpha sont à l'écran. Dans la seconde partie du jeu, qui se déroule surtout en intérieur, le jeu nous a semblé bien plus stable dans l'ensemble. Malgré la relative liberté qui nous est laissée pour personnaliser les réglages, nous ne pouvons nous empêcher d'être un brin déçus de constater qu'un jeu comme Resident Evil 4 Remake ne s'en sorte pas un peu mieux du côté des performances. Il est aussi dommage de voir que le ray tracing ne semble concerner que les reflets (qui ne sont de plus pas si nombreux), ce qui donne lieu à des passages dans certaines zones sombres (où la lampe torche ne s'active pas automatiquement) un peu grossiers, comme si le SSAO était maladroitement utilisé. Peut-être sommes-nous devenus trop exigeants, mais nous avions envie de l'évoquer malgré tout.

En dehors de cela, Resident Evil 4 Remake profite d'une remise à jour graphique de très bonne qualité. On a beau continuer de trouver Resident Evil Village plus clinquant visuellement, il serait injuste de ne pas louer le visuel de cette nouvelle version du jeu. Les personnages sont vraiment très réussis, même si nous trouvons Leon un peu en deçà des autres, et les décors traversés sont particulièrement soignés. Nous avons aussi particulièrement apprécié la localisation précise des dégâts qui, alliée à l'excellent feedback des armes, permet de rendre les impacts encore meilleurs et de dynamiser les combats davantage. Certains trouveront sans doute le héros un peu lent quand il sprinte, mais comme Ashley peine déjà à le suivre sans perdre son souffle (oui, c'est un peu agaçant de l'entendre haleter à tout bout de champ, même quand on marche), cela valait sans doute mieux pour elle. Le sound design est lui aussi très réussi, ce qui ne surprendra personne. Comme d'habitude, le son 3D ajoute grandement à l'immersion quand on y joue au casque et il devient très facile de repérer la position de ses ennemis, ou même un collectible qui se balance au gré du vent. Pour ne pas rompre avec nos bonnes vieilles habitudes, nous avons préféré la version originale (en anglais) sous-titrée en français, mais une VF intégrale est disponible et on ne doute pas qu'elle tienne parfaitement la route pour celles et ceux qui souhaitent en profiter. L'implémentation de la DualSense, sans être un "game changer" majeur, est une fois de plus plutôt convaincante. Les gâchettes adaptatives sont mises à contribution, tout comme les retours haptiques, qui retranscrivent les vibrations les plus subtiles (comme lorsque l'on évolue dans l'eau par exemple). Si vous aimez viser à l'aide du gyroscope, sachez que l'option est activable dans le menu et qu'elle fonctionne aussi bien que dans les précédents volets qui l'incluaient. Moins courant sur les consoles, Resident Evil 4 Remake autorise aussi le joueur à modifier le champ de vision (ou FOV pour les intimes anglophones) pour l'élargir ou le rétrécir. Cela, en complément d'autres options (comme la possibilité de désactiver le motion blur) pourra aussi aider celles et ceux qui sont potentiellement sensibles à la cinétose, même sans casque de réalité virtuelle. À ce sujet, on serait très surpris que Capcom ne finisse pas par annoncer une compatibilité PlayStation VR2 compte tenu du travail réalisé spécialement sur Resident Evil Village. Quand on sait à quel point les retours des joueurs qui ont pu redécouvrir le RE4 original de cette manière sont bons, on est très impatients de savoir quand une telle fonctionnalité pourra être ajoutée. Mais il est peut-être encore un peu tôt pour faire des plans sur la comète, le jeu dans sa forme actuelle procurant déjà toute la satisfaction que l'on était en droit d'attendre de lui.

Verdict


Resident Evil 4 Remake ne pourra certes pas réitérer l'exploit initial d'avoir révolutionné le genre qu'il avait lui-même (presque) créé, mais il montre une fois de plus tout le talent des équipes de Capcom à revisiter ses plus grands classiques. Malgré les reproches (bienveillants) que nous pouvons lui faire, difficile de faire la fine bouche quand on voit la qualité du travail abattu pour remettre ce titre culte au goût du jour. Les modifications apportées à l'aventure originale passeront sans doute assez inaperçues aux yeux de celles et ceux qui ne l'ont pas bien en tête (ou ne la connaissent pas), mais elles devraient être fortement remarquées et appréciées par les fans de la première heure. Et si la petite révolution, en marche depuis le remake de RE2, n'était pas là finalement ? Montrer aux autres éditeurs ce qu'un bon remake est censé atteindre en termes de qualité globale et de relecture. Une belle manière de rendre hommage à une oeuvre majeure tout en n'oubliant pas de la rendre accessible à un nouveau public en retravaillant ce qui devait l'être. Au-delà de cela, Resident Evil 4 Remake arrive surtout à point nommé pour illuminer le printemps des amateurs de survival horror.
  • Les plus
  • Très réussi visuellement
  • Bon feedback des armes
  • Excellente localisation des dégâts
  • Bonne durée de vie
  • Contenu généreux
  • Les différences avec l’original
  • Les quelques ajouts de gameplay
  • Retrouver les séquences cultes
  • Un vrai remake qui fait plaisir à voir
  • Le meilleur des trois remakes sans aucun doute
  • Bande originale extra
  • Mode Performance avec RT viable avec la VRR
  • Les moins
  • Maniabilité encore un peu raide
  • Combats en surnombre assez frustrants parfois
  • Ashley tout le temps essoufflée
  • La lampe torche n’est pas manuelle
  • 60 fps stable en Mode Performance uniquement
Soda - Tourist Trophy
Soda
Commentaire du 17/03/2023 à 10:14:20
Superbe review que j'ai pris plaisir à lire. Un titre que j'attendais avec impatience tant l'original m'a marqué à l'époque (j'avais acheté le Game Cube spécialement pour ce titre).
En réponse à
Blackninja
Blackninja
Commentaire du 17/03/2023 à 10:41:06
Bon j'ai lu ton texte ... et préco sur PS5 dans la foulée!

Pareil que Soda, sauf qu'à l'époque  j'avais revendu ma gamecube pour passer chez xbox (dead or alive 3 cette baffe) , j'ai donc du la racheter et j'ai fini le jeu sur un Week-end et recommencé 3 fois d'affiler tant ce titre m'avait scotché!

Merci pour ton test  hâte e de découvrir le nouveau cheminement!
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Driftwood - Dictateur en chef
Driftwood
Commentaire du 17/03/2023 à 11:08:42
Content que l'article vous ait plu. J'espère que vous ne serez pas déçu. Je viens de voir sur DF que la démo Xbox Series tournait avec une résolution plus élevée en mode Performance et que, comme la plage VRR est plus large sur cette console (sans compter que le low framerate compensation est activé par défaut via la machine et que sur PS5 il faut que cela soit fait dans le jeu et ce n'est a priori pas le cas), elle peut fournir la meilleure expérience. Par contre, sur la démo, la gestion du pad est très mauvaise sur Xbox alors que ce n'est pas le cas sur les consoles PlayStation et sur PC. Bien sûr, pas de DualSense sur Xbox non plus si c'est important. Après, je ne sais pas si certaines choses ont déjà été corrigées dans la version finale, nous n'avons eu accès qu'à la mouture PS5. 
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YukiNoSai
YukiNoSai
Commentaire du 17/03/2023 à 11:13:43
Merci pour le test. Le tout semble positif même si certains aspects me font un peu peur (j'espère que la partie durant laquelle il faut protéger la fille du président ne dure pas trop longtemps), notamment le nombre d'ennemis dans certaines situations. Je n'ai jamais fait l'original, mais la démo m'a donné envie d'en voir un peu plus alors je vais me laisser tenter. Je lancerai le jeu en mode résolution sans RT je pense.
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Driftwood - Dictateur en chef
Driftwood
Commentaire du 17/03/2023 à 11:39:27 En réponse à YukiNoSai
Je ne l'avais pas fait au début dans la forêt, mais tu peux aussi tenter les cheveux améliorés (enfin si le problème d'éclairage mentionné par DF est corrigé - ça ne m'a pas sauté aux yeux même si parfois j'ai trouvé le rendu bizarre). 
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Blackninja
Blackninja
Commentaire du 17/03/2023 à 14:44:49
Pour la plate-forme le choix est vite vu, c'est ps5 grâce au psvr2 et à l'utilisation de la manette (vibrations + gyroscope).

Je n'ai joué à la démo que deux fois, pour tester chaque mode mais j'ai bien pris note de désactiver l'aberration chromatique dans ton test pour une image moins floue, ca devrait le faire ( et j'ai un écran un gère le VRR).

De toutes façon il risque d'y avoir une tonne de mises à jour pour améliorer l'expérience (les joies du Day one...)
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Dazman - Stade Falloir
Dazman
Commentaire du 17/03/2023 à 15:05:31
Non mais là hype est maxxxxxxximale. Le 4 original est juste dans mes meilleurs JV de tous les temps, et ce remake a l’air tellement excellent. 
En réponse à
YukiNoSai
YukiNoSai
Commentaire du 17/03/2023 à 15:11:43 En réponse à Driftwood
J'ai fait la démo 2 fois, et j'avais justement activé cette option pour les cheveux lors du 2me essai. Ca m'a perturbé, j'ai trouvé les cheveux plus clairs et parfois limite brillant avec une sorte de reflet étrange :) 
Je tenterai lors de la sortie, ça sera peut être corrigé.
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Blackninja
Blackninja
Commentaire du 17/03/2023 à 15:55:06 En réponse à YukiNoSai
Il y avait le même problème sur tomb raider reboot en rentrant dans des grottes.Ca donnait exactement le même rendu brillant, certainement un bug au niveau de la gestion de la lumière. 
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blameblame
blameblame
Commentaire du 17/03/2023 à 16:35:19
C'est fou j'ai trouvé le jeu tellement vieux quand j'ai testé la démo, ceci dit je n'ai pas d'affinité particulière avec la série.
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Blizzard
Blizzard
Commentaire du 17/03/2023 à 18:18:01
Merci pour ce très bon test, que j'ai entièrement dévoré.
Je n'avais aucun doute, quand à l'issu du test. Ce RE4, ne pouvait qu'être sublimé dans la plupart des domaines avec cette génération. Juste dommage, que le ray tracing ne soit pas plus exploité que cela. Je l'avais fais sur gamecube (gamecube collector gris RE4 justement, que j'ai encore et soigneusement rangé avec le jeu). C'est obligatoirement du Day one pour moi. Maintenant, j'hésite encore entre la ps5 et la series X.
Dans tous les cas, titre qui fait parti tout simplement du monument du jeu vidéo...
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Wolfstone
Wolfstone
Commentaire du 18/03/2023 à 10:37:06
Merci pour cette review qui comporte toujours les petits titres amusants qui vont bien ! Alors pour ma part, j'avais aussi adoré le premier opus sur Gamecube à l'époque et je l'ai commandé sur Xbox du coup, car j'ai les deux autres précédents remakes sur cette console ! C'est très idiot à première vue, surtout que je viens d'acquérir mon premier casque de réalité virtuelle avec le PSVR2, mais bon... 50 balles sur Amazon au lieu de 70 balles ailleurs, j'ai pris là. On verra par la suite si un mode VR arrive ou non ! En tous les cas, il donne bien envie de le relancer. J'ai pas eu envie par contre de lancer la démo pour me réserver l'expérience complète. Une démo c'est bien quand on hésite pour tester, par contre moins, quand on sait qu'on va acheter le titre ! Vivement le 24 mars...!
En réponse à
Flash_Runner
Flash_Runner
Commentaire du 18/03/2023 à 13:49:55
Je ne le ferai pas tourner à fond sur mon PC, ce qui enlève déjà pas mal d'intérêt. Et un peu osef de voir des remake rythmer les enjeux vidéoludiques.

Mais si j'avais un PC master Race, une PS5 ou Xbox Séries, je ne bouderais pas mon plaisir, alors régalez vous bien les gars. Et bien joué pour ce remake de qualité à Capcom, qui commence à bien maîtriser le sujet.
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SweeneyTodd - Undercover Modocop
SweeneyTodd
Commentaire du 19/03/2023 à 11:37:12
J’ai aussi ressenti un peu d’archaïsme dans le gameplay à cause de la raideur du personnage. Autant j’ai aimé les jeux qui s’en sont inspirés, autant j’ai pas eu de coup de coeur sur la démo. Il faudrait quand même que je donne une chance à la licence un jour (le seul que j’ai fait étant le 5… ).

Merci pour le test et bravo à Capcom pour la qualité du remake.
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