J'espere de tout coeur que ce film sera un echec total.

Quand je lis ce genre de phrase j'ai envie de tout casser, mais bon je vais rester calme.

Casse tout vas y :) Je te chauffe expres pour que tu deviennes une machine a tuer sur COD4 remercie moi ^^

Le premiere était quand meme bien plus mauvais.

Je l'air revu ya quelques jours, j'avais pas fait gaffe, mais en fait, vers la fin, ya un seul plan qui dur super longtemps!

Le 1er film, l'esprit de la BD originale? Tu rigoles? Astérix est un idiot dans ce film, alors qu'en fait c'est un malin, et plein d'autres choses ne vont pas. Non, sérieux, cette 1ere adaptation était vraiment à chier quoi!

Le cinéma c’est des hauts et des bas. Ainsi quand le 23 Janvier sortent No country for old men et Sweeney Todd et le 6 Février John Rambo, Juno et Cloverfield, on peut être tolérant envers le 30 Janvier et ne pas être trop exigeant. Hasard du calendrier, c’est cette semaine que sort le nouvel épisode d’Astérix, dont la promotion titanesque commence à s’étendre et à agacer les cinéphiles par son argument de vente ("Y a plein de guest-stars et en plus c'est le film français le plus cher de l'Histoire donc faut le voir!") . Déjà souffre-douleur d’une majorité du public pas assez jeune ni assez vieux pour aimer le film, les autres (dont je faisais parti) attendaient donc de voir le film avant de déclarer le décès non pas du film mais du cinéma français en général. Car, comme Thomas Langmann, abruti et tâcheron de première s’en vante, « Astérix c’est le film français le plus cher de l’Histoire, donc il faut le voir » (cette phrase me fait beaucoup rire, donc je la ressors souvent, je préfére vous prévenir). Imaginez un peu : 78 millions d’euros pour un film français. Ca fait rêver non ? Et bien finalement pas tant que ça, vu que l’essentiel du budget est parti dans les poches des acteurs et pour la promotion du film…
La première chose, et pas des moindres, à remarquer, c’est que le film n’est pas drôle. Alors bien sûr si vous connaissez les petites annonces d’Elie Semoun par cœur et que vous avez acheté le DVD « Arthur en vrai » (même en promotion), le film est fait pour vous, tant le métrage est truffé de répliques trop entendus, de références à aujourd’hui odieuses (ah ah « Les Dieux du stade », je viens de comprendre). Il est vrai que le film vise le public de masse, et qu’une sophistication des blagues aurait empêché les abrutis de rire (« ah moi pas comprendre ! »)
Seuls les petits enfants rigoleront, la plupart du temps même quand il n’y pas de blague. Thomas Langmann (ayant éclipsé amicalement le co-réalisateur Frédéric Forestier durant la promotion, je trouve normal que cela soit lui qui en prenne plein la gueule dans cette critique) a visiblement compris qu’avec un casting pareil, pas besoin d’écrire un scénario, les petits enfants rigoleront si un personnage se casse la gueule ou fait des grimaces et les personnes âgés seront épatés par les effets spéciaux et par Alain Delon. Les autres spectateurs eux l’auront dans le cul, après tout on peut pas plaire à tout le monde, donc autant ne pas se fouler pour s’acheter une âme, faisons une coquille bien emballée mais vide comme le crâne de Thomas Langmann.
Une chose qui m’a amusé, c’est que cet Astérix est considéré comme le plus fidèle à la BD, ce qui me paraît un peu impossible tant Astérix et Obélix ne servent à rien, et sont vite éclipsé par l’abondance des seconds rôles. On a vraiment l’impression que chaque acteur du film devait avoir sa propre scène même quand le personnage ne sert à rien (et je ne parle pas de José Garcia, injustement utilisé dans plusieurs scènes, de plus en plus minables).

Ne vous attendez pas non plus à une ligne directrice, il n’y pas de vraie histoire, ni de fin d’ailleurs (certainement la plus bâclée de l’Histoire du cinéma, et pas qu’en France). C’est vrai qu’avec un budget aussi serré, engager un scénariste relevait de l’impossible.

Parlons du casting du coup puisque c’est la principale attraction du film. Le duo Cornillac / Depardieu est impossible à créditer tant leur temps d’apparition à l’écran est pauvre. Benoît Poelvoorde, dans le rôle de Brutus, est la déception du film, trop libre mais pas assez Poelvoorde, il ne provoquera au mieux que quelques sourires, entrecoupés fréquemment de bâillements. Alain Delon, dont on a assez vanté le retour, est parfois au sommet du ridicule, seuls les personnes fans de ses grands films d’antan rigoleront par mauvaise conscience, les autres regarderont affligés une telle démonstration d’ego (dès le générique de début, lorsque son nom à l’écran est encadré on comprend vite). Et puis les autres acteurs (Franck Dubosc, Elie Semoun, Stéphane Rousseau, Alexandre Astier, José Garcia…), embauchés visiblement après le tournage des Enfants de la télé, sont tellement pathétiques qu’on se demande si c’est ça d’être français : aimer la merde. A vrai dire le seul acteur bon est Jamel, qui arrive 5 minutes avant la fin du film ! (Imaginez, le film repose autant sur lui que le précédent, sauf qu’ici il n’est à l’écran que pendant 5 petites minutes). On comprend finalement que le film a été écrit dans le but d’inclure un maximum d’acteurs connus, et non pas pour faire une comédie. Franchement ils auraient pu faire un DVD avec des parodies, ça aurait été moins d’argent gâché et encore un peu d’espoir pour le cinéma français.
N'abordons surtout pas les effets spéciaux, lamentables, et de la réalisation, plate et trop tape à l’œil (le budget est également parti dans les hélicoptère), un rythme affreusement lent (la course de chars est vraiment très peu prenante alors que c’est la scène clé du film). Thomas Langmann est un bel hypocrite, un tâcheron, et un excellent vendeur de daubes, et c’est vrai qu’il est judicieux de rappeler le montant du budget à chaque émission de télé pour finalement sortir un film ultra laid, dont l’histoire est finalement très bien compressée dans la bande-annonce.

Pas drôle, moche, Astérix aux Jeux Olympiques est un très gros ratage, et il était difficile de me décevoir dans la mesure où je n’attendais rien. Pourtant, Thomas Langmann, avide des défis les plus fous, a réussi pleinement (à défaut de réussir son film), et il y a de quoi rivaliser en terme de nullité avec le premier film réalisé par Claude Zidi. Aujourd’hui à 12h30, le cinéma français s’est éteint, des suites d’une longue agonie…

et puis j'aime bien clavier.^^

Je parlais du premier film Astérix.

J'aurais bien aimé voir l'episode que voulais faire Jugnot à l'epoque "Asterix en Hispanie"