Ça n'est pas une règle précise en soit, c'est plus un principe général. La caméra ne doit pas se déplacer de plus de 180° entre deux plans essentiellement parce que chez le spectateur ça brouille les repères spatiaux. Comme il n'a pas le hors champ (logique) il ne se base que sur ce qu'il voit pour replacer l'ensemble de la scène dans l'espace.

Concrètement dans un dialogue entre deux personnes face à face en champ contre champ, la caméra ne passera pas de l'autre côté de la ligne qui les relie sinon d'un plan à l'autre les protagonistes regarderont dans la même direction au lieu d'être face à face et du coup le spectateur comprend rien (ou plutôt il comprend que deux personnes discutent en regardant dans la même direction). Hm j'espère avoir été clair oÔ.

Oui, en revoyant les photos, je comprends à peu près. Merci ! :D

Pour que tu puisses encore plus te la raconter en société je te poste un extrait d'un de mes vieux cours de mise en scène sur le découpage :

"Imaginons deux personnages, un homme et une femme, chacun assis dans un fauteuil. La femme est en train de vamper l'homme, mais ce petit intermède est bientôt interrompu par un coup de sonnette auquel ils vont répondre sans tarder. Cet exemple n'est pas tout à fait imaginaire : c'est une scène de Vivement dimanche ! de François Truffaut (et non Michel Drucker)

Le déplacement que les personnages vont avoir à effectuer pour répondre au coup de sonnette justifie, en première approche, que l'on découpe la scène en deux plans. Ils vont changer de lieu, et pour que la caméra les suive, il est donc nécessaire de changer de plans. Mais attention : sans que l'on s'en aperçoive ! Quelle est la solution-raccord ? Le mouvement des deux personnages en train de se lever. Regardons bien :


A) ils sont assis,


A') ils commencent à se lever,


B) ils continuent de se lever,


B') ils sont prêts à répondre à la porte.

De AA' à BB', on a changé de plan. Or qu'a vu le spectateur ? Rien ! Ou plutôt si : un mouvement de personnages et rien d'autre qu'un mouvement de personnages.

Qu'y avait-il "derrière" ce mouvement de personnages ? Le raccord technique de deux plans. Et derrière ce raccord ? La variation de deux angles de prise de vue très différents :

AA', la caméra est devant la femme,
BB', la caméra est derrière elle.

La caméra s'est donc littéralement déplacée en même temps qu'eux et cela, sans que l'on s'en rende compte.

Mais ce n'est pas tout. Car ainsi, l'invisibilité du raccord n'est pas encore complète.

Pourquoi ? C'est simple : tout raccord produit un effet, un impact, une impulsion sensible. Et cet effet serait gênant en lui-même s'il n'était par ailleurs utilisé et canalisé vers autre chose que lui-même. Au service de quoi se met-il, à quoi sert-il ? A la psychologie, à la fiction, à l'action, à la narration, bref, à l'histoire racontée.

Dans notre exemple, le petit choc émanant du raccord-mouvement se répercute en "créant" littéralement la surprise et la gêne des personnages, au moment du coup de sonnette et dans la situation potentiellement érotique où ils sont. Ce raccord-mouvement n'est donc pas perçu en tant que tel, mais en tant que cette émotion, qu'il contribue lui-même à faire exister véritablement. Et ainsi, le raccord est rendu doublement invisible :

- par le mouvement, sur le plan technique,
- par l'émotion, l'affect, le sentiment, sur le plan dramatique.

Combinez les deux et vous avez l'art du cinéma, la mise en scène cinématographique. Le summum dans notre exemple, c'est de boucler la boucle, c'est-à-dire de lier l'action et le raccord. Tout se tient. Le mouvement de personnages fait passer le raccord, et inversement, la différence des deux angles de prise de vue accentue "invisiblement" l'action."

Le grand art du cinéma s'effectue au nez et à la barbe du spectateur qui ne fait rien d'autre que le ressentir. Il est "invisible" sous les yeux mêmes de celui qui regarde. Son principe est simple : le découpage "passe" non pas en tant que tel, mais en tant qu' émotion. C'est pourquoi le spectateur ne fait rien d'autre que le ressentir.

Il ne faut donc pas chercher fondamentalement l'intelligence du cinéma au-delà de l'écran, derrière les caméras ou dans l'envers du décor, mais bien sur le devant même de la scène, là où il se cache justement le mieux."

C'est subtil la mise en scène finalement.... hein Daz? :)

C'est une des façon de voir la réalisation. Certains réalisateurs vont soutenir que la caméra ne doit pas intervenir dans la narration, qu'elle ne fait qu'espionner de la façon la plus neutre possible, ou d'autres encore vont utiliser la réalisation pour poser le concept de film cristal (Gus Van Sant). C'est le même délire que pour les impressionnistes, les expressionnistes, les romantiques, les classiques etc...la technique au service d'une démarche, surement pas d'une vérité. C'est ça qui rend les choses intéressantes ^^.

Tout a fait d'accord.
C'était une vision de la mise en scène défendue par mon prof et certains autres profs n'étaient pas d'accord avec lui.

Pour ma part je trouvais ses analyses filmiques brillantes mais c'est vrai qu'il avait tendance à toujours donner un coté psychanalytique aux extraits :)

Mais c'était bien marrant !

Des petits futés s'amusent à détouner l'affiche de leurs navets préférés et ça donne ça :



On sourit ou pas en fonction des affinités ;)

D'autres exemples :
http://www.holytaco.com/if-movie-posters-were-hone...
http://www.lepost.fr/article/2009/01/16/1389009_et...

Revolutionary Road (Les Noces Rebelles)
Putain mais quel film !!!! Y'a pas à dire Sam Mendes est un super réalisateur qui ne fait jamais de mauvais films, toujours des bombes. Le rythme est vraiment lent, mais c'est pas grave car c'est réalisé avec brillo, une superbe musique (3 notes de piano suffisent), des acteurs juste exceptionnels, pas d'autres mots pour qualifier le charisme du duo de Titanic qui a bien mûri. Un scénario un peu simpliste mais un film qui fait terriblement réfléchir (pour peu que l'ont soit en couple). Ce film m'a donné la banane par moment mais m'a aussi tiré quelques larmes. Bref j'ose le dire, pour moi, c'est tout simplement un des meilleur drame de tous les temps, point barre.

Slumdog Millionaire
Malgré une alerte à la bombe en plein milieu du film et l'évacuation du cinoche, on a pu reprendre la séance et terminer le visionnage du film tranquillement. La encore j'ai assisté un super film, du pur Danny Boyle quoi, filmé comme il sait le faire, avec un rythme d'enfer (tout le contraire de Revolutionary Road), des musiques sublimes, des acteurs pas connus mais qui jouent bien (ceux qui connaissent l'excellente série Anglais "Skins" me comprendront, l'acteur principal du film y est présent). Bref à part un scénario ultra prévisible et quelques passages un peu chiant ça reste un putain de bon film que j'ai adoré.

En tout cas ce soir j'ai pu méditer sur cette phrase : "y'a pas que les grosses productions (Blockbusters) US dans la vie....." Merci encore à Sam et Danny, deux excellents réalisateurs Bravo !!

Ça, c'est du grand spectacle ! :D

T'aurais pas eu Tarno par hasard ?

Oui ! jean francois tarnowski alias Tarno. Les deux premières années. En troisième année il s'est fait virer comme un mal propre j'étais degouté.

J'ai appris que récemment qu'il était décédé !

On a fait la même école donc :)
J'avais appris pour son décès à l'époque. Triste nouvelle. Enfin bon, on est un peu HS.

Le film Gears of War sera en fait une trilogie.

ouais, comme le jeu quoi... ben j'irai le voir quand il y aura une fin; marre de payer pour des trucs à suivre.

Tomb Raider le retour de la vengance :

Je viens de voir le film d’animation autobiographique "valse avec bachir", sur le mécanisme du souvenir d’un israélien ayant fait la guerre du liban et ne se souvenant pas de toute son expérience là-bas, mais souffrant d’un étrange et récurrent cauchemar (26 chiens le poursuivant).

C’est ‘achement bien, émouvant et intelligemment raconté, ou il reconstitue petit à petit avec l’aide de souvenirs de quelques autres qui étaient là-bas avec lui ses propres souvenirs (et le pourquoi de son blocage sur ce qu'il s'est passé là-bas).
Du beau film, vraiment (en v.o.).

Pour moi, peut-être le meilleur film de l'an passé. Vraiment fort et émouvant. Du grand cinéma.

PREDATOR 3 : EN ROUTE POUR LE REBOOT !

http://www.dvdrama.com/news-31558-predator-3-en-ro...

Rambo 5, Stallone confirme !

http://www.dvdrama.com/news-31555-rambo-5-stallone...

J'en parlais ces derniers temps d'un éventuel volet 3, tant mieux j'espère ! ^^

Predator 3 sans Schwarzenegger, ça fait peur ! Rambo 5 m'emballe plutôt au vu de ce qu'ils ont fait avec le 4 !

Non, c'est avec lui que ça m'aurait fait peur...
J'aimerais revoir Danny Glover et Busey (bon, il est mort dans le 2) d'ailleurs.

Tu as vu le 2 ?

J'ai même le blu ray qui est d'excellente qualité technique, un travail exemplaire. :cool:
Busey est un dingue complètement loof' !

ps: J'ai même vu le 2 à sa sortie au cinéma à l'époque... avec deux connasses qui parlaient sans arrêt dans la salle... @_@

Teaser de GI Joe !!! Miam, ça me donne déjà envie là !

Transformers 2, un trailer

OH MY... GOD !

Pour Gi Joe: celui là aussi il a l'air incroyable :D

Superbe, c'est du Transformers à 200 %.. Megan Fox est "en forme"^^